lundi 23 avril 2012


Bifff 30: Jour 13 et fin.


Eh bien voilà...
Comme d'habitude, il m'a fallu une semaine pour m'en remettre et je suis à la bourre, n'ayant toujours pas publié de critique du dernier film, l'excellent "Cabane dans les Bois" (enfin, excellent... sauf le titre, hein).

Voilà, c'est réparé. Et je ne reviendrai pas sur la dernière soirée ni sur l'excellence de cette édition point de vue programmation (comme l'année dernière) ou l'indigence de cette édition point de vue organisation et technique (pire que l'année dernière ce qui n'est franchement pas peu dire. Même en soirée de clôture ça buggait: on comprenait Guy Delmotte mais il n'y avait pas de sous-titres).
Bref...

Tout a été dit dans les posts précédents, tournons donc la page de ce Bifff 30ème du nom et à l'année prochaine (les mises à jour par rapport aux critiques de films pré-Bifff suivront sous peu sous forme de l'habituel nettoyage de printemps en deux temps et puis retour à la normale comme si de rien n'était).

En attendant, le dernier pour la route:

26. "La Cabane dans les Bois" (The Cabin in the Woods) de Drew Goddard (USA).
Une bande de potes part passer le week-end dans une cabane au fond des bois...
Oui, je sais.
D'abord c'est pauvre, comme résumé, et ensuite ça fait déjà vu, déjà entendu et pas qu'une fois, dans le genre "Vendredi 13", "Halloween" et autres "Evil Dead" (surtout).
C'est sûr.
Le problème c'est que c'est difficile de résumer ça autrement. Et surtout sans en dire trop.
Car "Cabin in the Woods" c'est ça: la surprise du Chef de bout en bout. Et en révéler trop - en révéler quoi que ce soit, même, serait dangereux. Limite criminel.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la tagline du film résume assez bien son contenu: "Vous croyez connaître l'histoire. Vous pensez déjà connaître la fin."
Eh bien détrompez-vous, oubliez vos préjugés et laissez-vous porter par ce truc vraîment jouissif, parfait pour une clôture de Bifff: drôle, déjanté, mené à deux cents à l'heure, hyper-référencé, citant Lovecraft (encore !), égratignant joyeusement la télé-réalité (Oups ! En aurais-je déjà trop dit ? Non.) et ménageant plus de surprises qu'un hangar plein d'oeufs Kinder (dont une maousse point de vue casting. Aaaaaaaaaaahh !!!! Mais tais-toi donc !!!!!! ).
Un vrai bonheur de bisserie gonflée à l'adrénaline. Une vraie friandise pour tout festivalier geek (pour tout festivalier, quoi) et encore une fois, la meilleure des manières de terminer en fanfare un festival de la carrure du Bifff.

Cote: ****

A l'année prochaine, pour le 30ème anniversaire (et la 31ème édition, donc).

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