lundi 16 avril 2012

Bifff 30: Jour 12.

Où l'on passe une soirée 100% danoise...

Eh oui, présidence danoise de l'Union Européenne oblige, cette avant-dernière soirée (où dernière, ça dépend du point de vue) 2012 était entièrement - enfin, du moins les séances principales, 18 - 20 - 22h - consacrée aux films viendus de le froid pays de la Petite Sirène et des Légos.
J'avoue tout de suite que j'ai fait l'impasse sur le dessin animé de 22h, "Ronal the Barbarian", faut pas pousser...

Pour le reste, à part le fait que j'ai voté pour la première fois en 27 ans de présence pour le Prix du Public, séquence émotion, cette avant-dernière soirée signait aussi - et dans les grandes largeurs - le retour de la Grande Vilaine Cascade du Jour.

Ah, on croyait que c'était bien parti pour se terminer sans anicroche, vu comment ça évoluait, mais non...

Et c'est dommage ! Echouer si près du but... On en pleurerait, tiens.

Quoi que...

Allez:

- La Cascade du Jour: A mi-chemin du film de 18h, le son commence à foutre le camp avec une régularité de métronome: une phrase audible, une phrase muette, une phrase audible, une phrase muette.
Jusqu'à ce que, pouf !, tout pète, image et son.
Cinq minutes dans le noir et intervention du bon Stéphane (le pauvre, ça doit pas être facile d'être tout le temps comme ça en première ligne, allez) qui nous annonce que c'est une lampe du son (vous savez, un peu comme ces fameuses lampes de son ? Non ? Vous ne voyez pas ?) qui a rendu l'âme et qu'on est parti chercher un DVD (avec les point Seca de Guy Delmotte, j'imagine) pour relancer le bazar.
Eh oui.
Jusqu'au bout, je vous dit.

Rires. Applaudissements. Rideau (espérons, parce que si ils rejouent un truc du genre demain devant Monseigneur et Ma'ame La Minist'... Pitié !)

Allez, les deux - presque - dernières critiques.

24. "Beast" de Christopher Boe (DK).
Autant "La Maison des Ombres" (mais si, hier, souvenez-vous) jouait sur les notions de deuil, de soltiude et d'hystérie, autant celui-ci aborde à l'instar du récent "Grace" de Paul Solet mais en moins réussi, ceux de la parentalité, de l'amour fou, absolu et de la maladie (soit-elle mentale ou physique).
C'est intéressant, tant sur le fond que sur la forme, qui évoque des Cronenberg ou Tsukmoto venus du froid, mais c'est ça ne va malheureusement pas assez loin.
Une bonne partie du film semble comme coincée à l'intérieur de la caméra. Et quand il se termine on est une fois de plus obligé de se dire "tout ça pour ça".

Cote: ** (oui, quand même).

25. "ID: A" de Christian E. Christiansen (DK).
Elle se réveille dans un cours d'eau du sud-ouest de la France avec une cicatrice sous le sein, une bosse à la tête, un sac plein de billets et un gros trou de mémoire. Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer, dites-donc ?
Il y en a un comme ça chaque année, en fait. L'année dernière c'était "La Proie" d'Eric Valette.
Une sorte de téléfilm indigne, platement filmé et pas écrit, dont on se demande ce qu'il vient faire là.
Donc, cette année il est danois et s'intitule "ID: A".
Voilà.
C'est chiant, c'est con (le flashback de 35 minutes pendant que l'héroïne se fait étrangler qui explique tout le mystère) et c'est surtout sans intérêt.
Comme gueulé dans la salle: "le meilleur épisode de Julie Lescaut de la saison".
Enfin, au moins l'actrice est jolie.
Pffffff.......

Cote: *

Ce soir: "La Cabane dans les Bois", clôture et palmarès.

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