Bifff 30: Jour 10.
Où l'on n'est pas loin d'être courroucé(e) aussi, avec tous les "e" que celà peut supposer...
Parce que là, franchement, tant pis pour les papillons mais tous les Bisounours bénévoles ou membres de la Secte pourront venir me baver ce qu'ils veulent sur les rouleaux, ce n'est pas normal. C'est même scandaleux.
Ils savent exactement le nombre de places qu'il y a dans la salle, ils savent combien il y a d'abonnés, ils savent combien il y a de places réservées pour Euromillions et autres... Ils doivent savoir combien il y a de guests, V.I.P.'s, membres de la presse... Et ainsi de suite.
Alors faire du surbooking ainsi, c'est juste indigne !
Que des gens qui ont payé leur place (9 euros, soit seulement 90 centimes de moins que dans les UGC pour un truc qui n'est pas comparable, merci !) se retrouvent assis à même le sol ou sur des chaises de jardin parce que le film est sold-out, c'est pûrement et simplement honteux ! Point barre !
Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est un "accident": il s'est passé exactement la même chose l'année dernière lors de la première de "Troll Hunter".
Alors bon...
Je n'insisterai pas plus, ce serait encore m'énerver pour rien.
Et pour m'entendre dire "ils se cassent le cul toute l'année".
By the way, moi aussi je me casse le cul toute l'année. Tout le monde se casse le cul toute l'année. Et si mon travail est mal fait, c'est normal qu'on me le reproche, merde ! Surtout à partir du moment où l'on paie.
Bref...
Pas besoin de Cascade du Jour: lire plus haut.
Les films.
20. "Iron Sky" de Timo Vuorensola (FI).
Le film avec les nazis de la Lune, donc...
Qui après avoir fondé une base sur la face câchée, reviennent sur Terre dans un premier temps pour donner des conseils à la Présidente des Zitazunis, dans un second pour prendre leur revanche et botter des culs.
Ce qui est bien avec "Iron Sky" c'est que ça effectue exactement ce qui est écrit sur la boîte. C'est à mourir de rire, ça reste jusqu'au bout fidèle à son concept et en même temps, c'est pas con.
C'est même très bien écrit et ça a le bon goût de rester très premier degré au niveau de l'écriture. D'où un truc marrant mais qui ne se repose pas uniquement sur la déconnade.
Ca charcle large mais il y a une vraie histoire, une vraie structure et un vrai fond.
Qui égratigne d'ailleurs solidement les Etats-Unis (dirigés ici par un clône de Sarah Palin).
En plus c'est un vrai film de S.F. - un vrai space-opera - avec tout ce que celà suppose d'effets spéciaux et de morceaux de bravoure.
Ca cite aussi à tout va, de "Star Wars" et "Star Trek" en passant par "Apocalypse Now", "Docteur Folamour"ou les classiques ("Le Dictateur", bien entendu).
Et puis les dialogues sont drôles, la direction artistique bien tenue et les acteurs excellents.
L'un dans l'autre ça aurait pu rester au niveau du gadget mais non, bizarrement, ce truc parti pour être l'espèce de mascotte "bis" du festival pourrait créer la surprise en remportant quelques prix.
Et pas seulement celui du public.
Quand on pense en plus qu'ils ont fait ça avec "seulement" 7 millions d'euros...
Misère !
Cote: ****
21. "Elevator" de Stig Svensen (N/USA).
Huit personnes enfermés dans un ascenseur et puis voilà.
Ou, ça se résume à ça.
Et là ça n'a pas dû couter grand chose. Mais bon...
Ce huit-clos comme on en a déjà vu 12.000 m'avait été une fois de plus vendu comme un truc totalement indigne.
Je n'irai pas jusque là...
C'est pas réalisé et les acteurs sont mauvais comme des sangliers suisses (pourquoi suisses ? ) mais bon, ça se laisse voir sans ennui ni déplaisir jusqu'à la toute fin, effectivemment d'un ridicule achevé.
Ni vraiment bon ni vraiment mauvais.
Juste sans intérêt.
Cote: **
Ce soir: "The Awakening" et "The Flying Swords of Dragon Gate".
Demain: "Beast" et "ID:A".
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