vendredi 6 avril 2012

Bifff 30: Jour 1.

Où l'on est un peu ému...


Non, jdéconne.

Enfin... Quoi que...

Je suis quand même fier comme un bar-tabac d'arborer pour la première fois en 28 éditions mon tout joli tout beau tout nouvel abonnement (qui me donne en plus le droit de FAIRE PIPI GRATUITEMENT pendant toute la durée du festival !).
Des abonnés que je connais depuis 20 ans m'ont même dit que je pouvais désormais m'asseoir dans la même rangée qu'eux ! Vous vous rendez compte ?

Non, plus sérieusement, je me suis senti quand même un peu ému et impressionné de me retrouver à 1m50 d'une de mes idôles: Terry Gilliam (qui a bien maigri, on voit que ce monsieur a des ennuis).

Pour le reste, la cérémonie d'ouverture fût à l'image des précédentes: foutraque et bancale, à la fois drôle et irritante avec, en vrac, un discours totalement incompréhensible (problèmes de son, certes, mais surtout inaptitude totale du Delmotte de service à se servir correctemment d'un micro), apparition-éclair et inutile de Barbara Steele pour déclarer le Festival ouvert, charmant message de "bon anniversaire" (les 30 ans c'est l'année prochaine mais bon) de la part de John Carpenter (se terminant par un "Tuer encore..." du meilleur aloi) et interview rigolote de Terry Gilliam, tellemment sympathique que l'on regrette presque d'avoir trouvé "The Wholly Family", son court-métrage projeté en avant- programme, franchement pas terrible.

Et entre tout ça et les habituelles libations à grands coups de Jameson, Troll et Maitrank (ouch ! ma tête !) eh bien... un film, figurez-vous !

1. "L'Ombre du Mal" (The Raven) de James McTeigue (USA).
Où l'on apprend que dans les derniers jours - entourés de mystère - de sa vie, Edgar Allan Poe a en fait combattu un redoutable serial-killer calquant ses crimes sur ses écrits.
Soit un thriller gothique lorgnant vaguement vers "From Hell" mais en moins bien: même période, même ambiance, même personnage principal... fantasque et même manière de mener l'enquête, plus dans les salons et les boudoirs que vraiment sur le terrain.
Avec pour résultat un film qui se laisse voir sans trop de déplaisir mais ne casse pas pour autant trois pattes à un canard.
C'est trop long, trop mou et trop verbeux et les meurtres sont très inégaux en traitement et en intensité.
L'intrigue est embrûmée et filandreuse, tout comme l'utilisation inégale des textes de Poe.
Mais, allez, l'idée de départ est originale, le personnage principal intéressant et John Cusack cabotine agréablement à la manière d'un Robert Downey Jr. des grands jours.
Donc, l'un dans l'autre on ne s'ennuie (presque) pas.
Dommage juste qu'Alice Eve soit si fadasse...

Cote: **

Ce soir: "The Sorcerer and the White Snake" et "The Divide".
Demain: "The Butterfly Room", "Lockout" et "Truth or Dare".

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