lundi 18 avril 2011
Bifff 29: Jour 11.
Où l'on commence à sentir l'écurie.
Et oui ! On entame la toute, toute dernière ligne droite. Plus que cinq films (Seigneur !) et on remballe.
On va donc pouvoir aussi se livrer bientôt au petit jeu des pronostics. Plus tard. Demain. Après "The Ward".
Sinon, il s'est passé plein de choses en ce dimanche soir.
Déjà c'était journée Japanimation avec concours de Cosplay donc journée spéciale golmons.
Misère de misère mais comment peut-on ? Encore plus pathétiques que tous les trekkies de la Terre réunis.
Enfin, faut bien que jeunesse se passe, hein ?
Mouais, le problème c'est que la plupart sont des adultes...
Ensuite il y avait Zoé Félix en chair et en os qui est venue présenter "Captifs", chanter "La Javanaise" et dire plein de gentilles bêtises avec sa (très) jolie bouche.
Enfin, last but not least, ils sont parvenus pour la première fois du festival (à deux jours de la fin, faut l'faire !) à respecter les horaires et ce malgré la projection avant le film de 22 h des deux courts-métrages réalisés dans le cadre du workshop.
Comme quoi tout arrive.
Si ils avaient pu les projeter de manière à ce qu'on puisse les apprécier convenablement - et pas en immonde vidéo à l'image ultra-sombre, tout cela aurait été parfait.
Enfin, les courts-métrages c'est pas encore trop grave...
Le problème c'est que le film de 18 h et celui de 22 étaient projeté dans les mêmes conditions (et pour le 22 h ça rendait le truc limite impossible à voir).
Juqu'au bout on se sera foutu de nos gueules.
Jusqu'au bout.
20. "The Child's Eye" de Danny et Oxide Pang (HK/TH).
Dix jours après "La Proie" d'Eric Valette on tient enfin la deuxième vraie grosse bouse du festival.
C'est dire si cette édition aura été de bonne tenue.
Ici, les frères Pang qui nous avaient pourtant habitué à mieux (la trilogie "The Eye" ou le récent "Re-Cycle", visuellement splendide) atteignent le sommet du ridicule avec cette improbable histoire d'hôtel hanté et d'enfant-chien (si, si, je vous jure).
C'est filmé avec les pieds (un comble, pour des virtuoses pareil), pas écrit, pas joué, ça ne va nulle part, ça ne raconte rien et surtout ça ne tient absolument pas debout (faudra qu'on m'explique le pourquoi du comment de cet enfant-chien, pourtant au centre du récit, justement).
C'est lent, c'est long, ça tourne en rond, il ne se passe rien (ou si peu).
Le comble, c'est que ce film a été tourné en 3D et nous étais présenté en 2D.
Donc, tous les effets sensé nous faire sursauter (pleins de trucs qui sautent à la gueule du spectateur: des chaises, des livres, des insectes, une main...) tombent misérablement à plat - et c'est le cas de le dire.
Bref, tout cela était tellement naze qu'il valait mieux prendre le parti d'en rire.
Mais c'était pas facile.
Cote: °
21. "Captifs" de Yann Goslan (F).
Un torture porn soft où des médecins français (dont la jolie Zoé Félix, donc) se font enlever par de méchants trafiquants d'organes à la fin d'une mission au Kosovo.
Rien de bien transcendant ici mais le film est honnête et se laisse gentiment regarder sans ennui ni déplaisir.
Le principal problème étant que le scénario fournissait de la matière pour un moyen-métrage et que ça fait quand même près d'une heure et demie.
Donc on est obligé de tirer dessus, surtout dans la première partie. D'où un impression de remplissage (des scènes de rêves ou des flashbacks sur des traumas pas franchement utiles).
Dans la dernière partie, heureusement ça décolle et ça devient même franchement haletant même si c'est parfois à la limite du vraisemblable.
Mais il y a de vraies bonnes idées de mise en scène (surtout si l'on tient compte du fait que c'est un premier film: la scène de l'enlèvement et tout le final dans les bois et dans un champ de maïs sont vraiment très bien foutus), un gros travail sur le son...
Et Zoé Félix.
Cote: **
22. "Seconds Apart" d'Antonio Negret (USA).
Je ne me suis décidé qu'à la toute dernière minute à aller voir celui-là, m'attendant, si pas à un chef-d'oeuvre, en tout cas à un tout bon film.
Hélas, je suis déception.
Non pas que c'était mauvais, non, c'est même fort bon même si très classique.
Mais... Je ne sais pas... Je m'attendais à mieux.
C'est assez glauque et malsain mais ça ne va pas assez loin.
Les crimes commis par les jumeaux grâce à la télékinésie sont rigolos mais à partir d'un moment ils cessent et le film s'enferre dans une sorte de méditation sur la géméllité et la famille des plus lourdingues, jusqu'à rebondir enfin lors du twist final inattendu mais somme toute assez convenu.
L'enquête menée par le flic est plus que poussive et, franchement, on aurait pu tout à fait se passer de la sous-intrigue concernant la mort de sa femme et le trauma qui s'ensuivit parce ça n'amène rien, si ce n'est la bizarre et irritante impression de voir deux films en un.
Deux films n'ayant rien à voir l'un avec l'autre, qui plus est.
Bref, l'idée de départ est intéressante, la forme originale mais le tout reste malheureusement bien trop inabouti et laisse douloureusement sur sa faim.
Et comme en plus ça nous a été projeté dans des conditions indignes...
Cote: **
Ce soir: "The Ward".
Demain: "Monsters", palmarès et cloture.
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3 commentaires:
C'est pas l'écurie que ça sentait,mes tes pieds...amputons amputons.
Bien... Tu racontes n'importe quoi... Ca sentait tes chicots, oui...
En plus t'était même pas là... Pauvre fou !
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