vendredi 8 avril 2011



Bifff 29: Jour 1.

Où Alex de la Iglesia parle très bien le Hutt.

Allez, ça y est, ce coup-ci c'est parti !

Pas fâché d'être arrivé jusque là après les multiples péripéties rencontrées lors de l'achat de mes places.

Mais bon, cette fois-ci c'est la bonne, on est dans la place et le festoche est lancé.

Et bien lancé, même, malgré un discours d'ouverture encore plus long et chiant que d'habitude, par un Alex de la Iglesia fort sympatoche ma foi (et qui avait eu la bonne idée de venir accompagné de sa compagne et interprête principale, la très WAOUW Carolina Bang - ça ne s'invente pas !).

Après nous avoir gratifiés du générique de "Star Wars" en guise de chanson, le gros ibère (non, allez, il a fort maigri) se lança dans une imitation très réussie de... Jabba the Hutt !

De quoi ouvrir dignement un festival par essence foutraque et déjanté, à l'image de son dernier film...

1. "Balada Triste de Trompeta" de Alex de la Iglesia (S).
Où l'amour à mort de deux clowns pour une belle acrobate sur fond d'Espagne franquiste.
Et si on tenait là le meilleur film d'Alex de la Iglesia ?
Peut-être bien...
Ce qui est sûr, c'est que cette fable tragi-comique et violente est ce qu'il a fait de mieux depuis bien longtemps (même si son précédent "Crimes à Oxford" était loin d'être honteux.
Dommage que, comme souvent dans le cinéma espagnol et particulièrement dans celui du bel Alex, le film aie tendance à se disperser, à partir dans tous les sens et à multiplier les digressions pas toujours très utiles.
Parce que sinon, ce conte sombre et trash (même si souvent fort drôle aussi) est pétri d'ambition et se pose un peu-là dans la filmographie d'un type pourtant depuis toujours enclin à la démesure.
Cette façon de méler la petite et la grande histoire, ces références cinématographiques et littéraires admirablement assimilées et tout aussi bien régurgitées (du "Fantôme de l'Opéra" à "La Mort aux Trousses"), cette maîtrise dans la mise en scène - baroque mais inspirée - font de cette Balade le film le plus conséquent et sans doute le plus personnel de son auteur.
Et la fin est tout simplement magnifique !

Cote: ***

Ce soir: "Rare Exports".
Demain: "La Proie" et "Les Yeux de Julia".

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