lundi 18 avril 2011



Bifff 29: Jour 10.

Où l'on est une fois de plus confronté aux Mystères du Bifff...

Sold-ou de misère pour "Troll Hunter" et aujourd'hui rien.

Ou si peu...

Une salle totalement dégarnie alors que nous sommes samedi soir, que c'est un film - relativement - tout public et que c'est une GROOOOOOOOOOOOOSSE comédie espagnole bien lourde comme les adore le public de base du Bifff.

Mitonée qui plus est par l'équipe derrière "Sexykiller" (Prix du Public il y a deux ans): le scénariste Paco Cabezas, qui signe ici sa première réalisation et la comédienne MACARENA (Minga !) Gomez, à poil et recouverte d'huile à la minute 47 comme précisé lors de la présentation par un réalisateur qui sait vendre son produit...

A défaut d'autre chose...

19. "Neon Flesh" (Carne de Neon) de Paco Cabezas (S).
De la part de l'équipe cachée derrière "Sexykiller", donc (voir ci-dessus) on s'attendait au moins à un truc un peu tenu et rythmé, à défaut d'être très intelligent (le cinéma ibère est rarement fin, surtout lorsqu'on aborde la comédie, fût-elle "policière").
Eh ben non, alors...
Ce truc inutilement long (deux heures pour un macramé pareil, misère et paratonnere !) est divisée en deux parties - vraiment trop - distinctes.
La première est longue, lente, ampoulée, inutilement alambiquée et ne semble aller nulle part et ne rien raconter.
Tant et si bien qu'on finit par l'attendre, la minute 47 !!!!!
La seconde, au contraire, souffre d'un excès de graisse, voulant visiblement tout résumer d'un coup et devenant, c'est une évidence, presque incompréhensible.
Mais bon, ce qu'elle perd en clarté elle le gagne en efficacité, ce qui, en l'espèce, n'est quand même pas plus mal.
A part ça, ben c'est rarement drôle alors que c'est censé l'être, ce n'est pas touchant alors que ça s'y essaye à tout crin et c'est branquignol là où ça se croit très malin (la réalisation, gadget et hystérique).
Sans parler de la profusion de scènes - voire de personnages (la fille du flic) - totalement, mais alors totalement inutiles et superflues !
Mais !
Mais, mais, mais, mais, mais...
On ne s'ennuie pas, c'est sûr, devant ce film qui, à force de maladresses et d'excès finit par devenir attachant.
Comme beaucoup de films espagnols, après tout...
Donc, finalement, l'un dans l'autre, hein ?...
Deux étoiles, allez...


Cote: **

Ce soir: "The Child's Eye", "Captifs" et "Seconds Apart".
Demain: "The Ward".

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