lundi 11 avril 2011



Bifff 29: Jour 4.

Où l'on est forcé de prendre le taxi.

Ah la la. C'est triste, hein, ma bonne dame ?

Eh oui, on en est là.

Donc, même problème qu'hier (le film de 20 h qui durait plus de deux heures et un invité derrière) et pas de Noctis cette fois.

Bah, c'est la routine qui s'installe...

A part ça et le retour du projectionniste incapable de faire le point, deux films.

Si.

5. "Detective Dee et le Mystère de la Flamme Fantôme" (Di Renjie) de Tsui Hark (CH).
Ou le retour de Tsui Hark a ce qu'il sait finalement faire de mieux, la fantasy chinoise matinée de film de sabre et d'acrobaties en tous genre.
"Histoire de Fantôme Chinois" ou (surtout) "Il était une fois en Chine" style, quoi.
D'ou un mélange de nostalgie et d'impression de déjà-vu face à la chose (ou une sorte de magistrat-paria enquête sur une épidémie de combustions spontanées à la veille de l'intronisation de la première Impératrice de l'histoire de la Chine médiévale).
Mais c'est enlevé, plein d'action, de métamorphes et de rennes qui parlent et surtout visuellement splendide et souvent impressionnant (la chute du bouddah géant, à la fin du film, vaut à elle seule son pesant de cacahuètes).
Dommage que ce soit un peu longuet et que ça donne l'impression de ne pas savoir comment se terminer.
Et dommage aussi que, pour une raison qui échappe à tout le monde, ça nous ait été projeté en V.F. !
Les mystères du Bifff, hein...

Cote: **

6. "Mutants" de David Morley (F).
Et pour suivre une vraie bonne surprise avec ce "petit" film français bien roulé et teigneux dans lequel les quelques survivants d'une mystérieuse épidémie tentent de survivre aux mutants cannibales qui les entourent.
Et particulièrement un couple composé d'une médecin urgentiste visiblement immunisée (et enceinte) et d'un ambulancier contaminé, qui va se réfugier dans une grande batisse au fond des bois ou Monsieur va tranquillou se transformer en créature bouffeuse de chair tandis que Madame tente de survivre et de contacter une mystérieuse base militaro-scientifique baptisée "Noé" qui pourrait les sortir de là.
Si dans sa première moitié le film est assez lent, minimaliste et donne l'impression de s'intéresser plus au processus de mutation qu'à ses conséquences, ce n'est rien de dire que dans la deuxième partie il enclanche le turbo et se transforme en un survival des plus burnés, crade et gore.
On pense à Romero, bien sûr, mais aussi à "The Thing", à "30 Jours de Nuit" et surtout au "28 jours plus tard" de Danny Boyle.
On pense aussi vaguement à "La Route", pour son ambiance post-apocalyptique bien rendue ici dans de magnifiques paysages enneigés.
Bref, l'un dans l'autre, un très bon numéro dans la série des films français aux titres en un mot ("Martyrs", "Humains", "Proie" et prochainement "Captifs").
On pourrait presque dire du haut de gamme.
Et en plus il y a Hélène de Fougerolles, alors.

Cote: ***

Ce soir: "Super" et "13 Assassins".
Demain: "Essential Killing", "Cadavres à la Pelle" et "Les Nuits Rouges du Bourreau de Jade".

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