vendredi 17 avril 2009


Bifff 27: Jour 8.

Où l'on retire ce que l'on a dit...

Oui, oui, oui, oui, oui...

Décidément, j'aurais du tourner sept fois ma langue avant de dire que "ouais, super, les horaires sont respectés".
Hier c'était de nouveau le bordel et sans raison, qui plus est.
Bon, y avait des invités mais tous les films de la soirée étaient courts. Aucune raison, donc, de se retrouver avec 40 minutes de retard pour la projection de celui de 22 heures.

Du coup, je suis sorti de là bien tard et, pour la première fois cette année, j'ai dû prendre la rutilante navette du Festival suivie d'un non moins ravissant taxi.

Wéééééééééééééééééé!!!

Tout ça pour ne voir qu'un seul film. Et vraiment pas un beau, en plus!

17. "Les Emmurés" (Walled In) de Gilles Paquet-Brenner (USA).
Le réalisateur de "Gomez et Tavares" et de "U.V." suit les traces de ses compatriotes Xavier Palud, David Moreau, Eric Vallette ou Alexandre Aja (en attendant Pascal Laugier, chargé de relancer la franchise "Hellraiser") et tente l'aventure américaine avec cette adaptation d'un roman de Serge Brussolo.
Et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est râté.
Et bien râté.
Parce que, franchement, qu'est-ce que c'est que cette sombre merde?
Pourtant, ça partait plutôt bien avec une séquence pré-générique qui laissait augurer d'un bon slasher bien crade.
Mais voila... Que nenni... Passé ces deux premières minutes c'est carrément le désastre, le naufrage.
Le scénario est totalement indigent, il n'y a pas d'intrigue ou si peu (autant dire qu'il ne se passe pas grand chose, donc). En plus on ne peut pas dire que c'est réalisé... à peine filmé (et encore)!
Quant aux acteurs au mieux ils cachetonnent (Deborah Unger, snif!) au pire ils cabotinent abominablement (Pascal Greggory, mon ami, qu'as-tu fait de ta vie?).
Tout cela sans même parler du vilain Cameron Bright, aussi inquiétant que ma petite nièce. Ca donne une idée du niveau du bazar...
Comme en plus on ne pige rien ou si peu à cette histoire inutilement tarabiscotée qui mêle architecture et mythologie égyptienne, on peut dire qu'on s'emmerde sévère...
Mais bon, faut dire que, d'une part on est pas aidés et qu'ensuite on s'en tape assez rapidement.
Quand aux motivations des "méchants" de l'affaire...
Là encore... Mystère et boule de bite...
Alors oui, certes, Mischa Barton est très mimi et le décor est original et impressionnant.
Mais est-ce que ça suffit pour faire un film?
Il semblerait bien que non.
Non, non.

Cote: °

Ce soir: "La Dernière Maison sur la Gauche" et "The Children".
Demain: "Sexykiller" et "Franklyn".

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