lundi 20 avril 2009



Bifff 27: Jour 11.

Où l'on entame la dernière ligne droite...

Et c'est tant mieux parce qu'on commence un peu à fatiguer.

Aujourd'hui, heureusement, un seul film au programme. Un peu de repos ne fera pas de tort, allez.

Mais pour ce qui est du film en lui-même... Voila encore un drôle de brol.

22. "Sauna" de Antti-Jussi Annila (FI).
1595, à la fin de la guerre entre la Suède et la Russie, deux frères d'origine finlandaise font partie d'une commission chargée de délimiter les nouvelles frontières de deux pays. Leur mission les amène au coeur d'un gigantesque marais...
C'est chiant comme du Bergman et beau comme du Tarkovski.
Ou le contraire, je ne sais plus.
Voila donc un film qui laisse perplexe.
Au début, on croit tenir quelque chose, la relation entre les deux frères est bien amenée, il y a une belle ambiance, un beau climat.
Et puis surtout, c'est visuellement splendide.
Le décor du marais, la lumière, la construction des plans. Il y a de quoi en prendre plein les mirettes et on ne s'en prive pas, d'ailleurs.
Mais bon, c'est déroutant. Pour le moins.
C'est lent, très lent et surtout extrèmement verbeux (et c'est rien de dire que le finlandais est une langue bizarre, en plus).
Mais le vrai problème c'est qu'on ne comprends rien.
Du moins, à partir d'un certain point, on perd pied...
Est-ce un problème purement culturel?
N'avons nous pas toutes les clefs en main pour pouvoir appréhender ce qui se passe sur l'écran? Toujours est-il qu'on n'y entrave rien, surtout quand la fin arrive.
Et c'est bien malheureux parce qu'on avait vraiment envie d'apprécier à sa juste valeur ce bel et intrigant objet.
Pour le coup c'est raté... Et bien raté.
Mais bon: peut-être qu'une seconde vision?
Non, allez, j'déconne. Ca suffit maintenant!

Cote: ** (parce que c'est vraiment très beau, on ne le dira jamais assez).

Ce soir: "Morse" et "Les Passagers".
Demain: "State of Play", clôture et palmarès.

2 commentaires:

LE DIABLE a dit…

Et si en fait le truc c'était que le mec devait replonger continuellement dans ses péchers parce qu'i avait oublié un de ces meurtres ou pas.

Cartman a dit…

Oui... "Ou pas". C'est bien ça toute la question...