jeudi 16 avril 2009



Bifff 27: Jour 7.

Où "Star Trek" fout le brin dans le continuum* spatio-temporel...

Mouarf!
Ca valait bien la peine, hier, de me fendre d'un commentaire sur les horaires du Bifff miraculeusement et scrupuleusement respectés.

Aujourd'hui, la projection du fameux film-surprise, le très attendu reboot de "Star Trek" (jamais vu autant de monde à une seule séance) à foutu un boxon pas possible et provoqué au final plus d'une heure de retard.

Les deux acteurs invités (John Cho et Karl Urban, très... professionnels, à part ça) avaient du retard et le film en lui-même dure plus de deux heures.
Rajoutez à ça la parano de la boite de production qui demandait qu'on laisse les gsm à l'entrée (d'où file monstre à la sortie pour les récupérer) et vous aurez une idée du bordel.

Comme en plus "Flawless", le film de (normalement) 20 heures était assez long également et qu'il y avait aussi un invité pour présenter "Death Bell" à (normalement) 22 heures...
Eh bien, l'un dans l'autre, on est sortis de là à une heure du mat'.

Côté animation, énooooorme déception: pas (ou très peu) de gugusses déguisés faisant le salut vulcain! Tout se perd, moi j'vous dis!

Enfin, soyons heureux, on a reçu une belle affichette "collector" de "Star Trek".

Elle est pas belle, la vie?

14. "Star Trek" de J.J. Abrams (USA).
Eh ben mes aïeux!
Si on m'avait dit ça!
Comme la plupart des gens j'était parti sur ce reboot de "Star Trek" en me disant, "ouais, ça risque d'être mieux que les films de l'ancienne série (ce qui n'est pas difficile, ils sont tous globalement mauvais) mais pas plus que ça..."
Et bien je me trompais.
Et sérieusement encore!
Parce que c'est bien simple: BEST STAR TREK EVER!
Et sans doute aussi meilleur film de S.F. depuis... depuis quand, d'ailleurs?
Une pure merveille que ce film qui revisite plus qu'intelligemment l'univers de l'antédiluvienne série en réussissant la gageure de lui rester fidèle ET de la redynamiser dans les grandes largeurs.
Un Star Trek gonflé à la testostérone, en quelque sorte.
Plein jusqu'à la gueule d'action et d'effets spéciaux tarazimboumants mais qui n'oublie pas pour autant de raconter une histoire.
Et de bien belle manière.
Au niveau du canon, tout y est, en premier lieu tous les personnages originaux, réintroduits les uns après les autres et qui ont chacun droit à leur morceau de bravoure.
La mythologie trekkienne est bien respectée mais le film y insuffle des éléments nouveaux de manière très intelligente (ne serait-ce l'histoire d'amour entre Spock et Uhura, une véritable hérésie!).
Pour le reste, on navigue entre Star Trek classique (histoire d'univers parallèle, time warp, téléportation et Leonard Nimoy en caution "historique") et tentation Star Wars (extraterrestres, grosses bébètes et combats spatiaux tonitruants).
Le tout est mis en image de manière époustouflante par J.J. Abrams, qui prouve qu'en plus d'être un producteur malin et un sacré raconteur d'histoires, il est sans doute aussi un réalisateur avec lequel il faut compter.
Parait qu'un second volet serait déjà en préparation.
Eh bien franchement, en ce qui me concerne, s'ils sont tous comme celui-ci, ils peuvent bien nous en faire encore dix!

Cote: **** (oui, c'est le Bifff, je cote un poil plus large).

15. "Flawless" de Michael Radford (UK).
Demi Moore confirme qu'elle a encore de beaux restes, tout comme Michael Caine, d'ailleurs (mais ça on n'en avait jamais douté) dans ce petit thriller très british, qui fleure presque bon les après-midis télévisuels passés en compagnie d'Hercule Poirot.
Sauf qu'il s'agit ici d'une histoire de diamants et que ça se passe à l'époque du swinging London (qui ne swingue pas des masses, d'ailleurs).
C'est un peu désuet, un peu poussiéreux et surtout un peu longuet mais ça se regarde sans trop d'ennui ni de déplaisir.
Comme un bon téléfilm de la BBC, en somme...

Cote: **

16. "Death Bell" (Go-Sa) de Chang (SK).
Encore un film coréen qui aurait pu décrocher la timbale mais qui passe malheureusement à côté de la floche.
Il la frôle, notez, mais ça ne va pas plus loin que ça.
Parce qu'ici, dans cette espèce de "Saw" version Pays du Matin Calme relocalisé dans les locaux du Collège Fou Fou Fou, on sent malheureusement un peu trop les défauts inhérents à un premier film (contrairement à "The Chaser" ou à "Grace").
La faute à un scénario à trous , à une réalisation pour le moins approximative et à une histoire qui part un peu trop dans tous les sens (les élèves se font trucider les uns après les autres par un slasher qui s'avère être un fantôme et puis non, quand même un slasher et puis... etc.)
Dommage parce que l'idée de départ n'était pas mauvaise, qu'il y a un certain suspense et que les meurtres sont assez... graphiques.
Mais, allez, avouons-le, le twist final est quand même pas mal.

Cote: **

Ce soir: "Walled In".
Demain: "La Dernière Maison sur la Gauche" et peut-être "The Children" (j'ai pas encore ma place, on verra).

(* "continuum" avec deux "u", merci)

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