samedi 11 avril 2009



Bifff 27: Jour 1.

Où l'on retrouve doucement ses marques... ou presque...

Zont encore tout changé!

Plus de deuxième salle (ça on le savait déjà), donc moins de films, la salle de projection reculée (et légèrement plus grande, me semble-t-il, mais je peux me tromper), une - encore - meilleure gestion de l'espace, l'entrée reculée par rapport à avant (ça c'est un peu chiant), bref, c'est de nouveau chamboulage à tous les étages mais comme c'es globalement pour le mieux... On va pas se plaindre. Même les chiottes high-tech (si, si, high tech) sont moins chères qu'avant. C'est dire!

A part ça, on a eu droit cette année à la "cérémonie" d'ouverture la plus chiante depuis longtemps... Compassée, longue, monotone, ponctuée par un spectacle ultra-cheap de la part des transformistes de Mama Roma et surtout par un discours confus et pleurnichard du Delmotte de service (Guy, Georges, Jean-Louis, Tryphon, je sais jamais. Appelons-le Jean-Paul, tiens) qui tenait plus du sketch ou de l'imitation de Caliméro qu'autre chose. Quand au concert d'après film (Lou Deprijk accompagné par Jean-François Maljean) on n'en dira rien, par charité et on se rabattra plutôt sur celui du Prince Harry, qui ouvrira le Bal des Vampires.

Bref, des bons et des mauvais points à distribuer, comme toujours. Mais baste, occupons-nous plutôt des films avec, cette année, en ouverture et une fois n'est pas coutume, un film d'animation!

1. "Coraline" d'Henry Selick (USA).
Très belle surprise que ce nouveau film du plutôt rare Henry Selick (le "vrai" réalisateur de "L'Etrange Noël de Mr. Jack" que l'on s'obstine à créditer du seul Burton, alors que...) qui pourrait d'ailleurs bien le faire renouer avec le succès après les peu vus "James et la Pêche Géante" et "Monkeybone". Et ce ne serait que justice tant ce "Coraline", adapté d'un roman pour enfants de Neil Gaiman, très "Alice au Pays des Merveilles" dans l'esprit et Tim Burton (forcément) dans la forme, est une vraie réussite. Poésie, onirisme, vraie cruauté, vraie noirceur (tant et si bien que les touts petits risquent quand même d'être fort impressionnés à la vision de la chose), rigueur de la mise en scène, beauté de l'animation, tout concours - en ce compris les voix, fournies par de grands noms tels que Dakota Fanning, Teri Hatcher ou French & Saunders - à ce que "Coraline" se transforme en un vrai et beau spectacle, intelligent et drôle qui plus est, pour petits et grands. Ne serait-ce de petites longueurs, un peu dommageables surtout pour un film de ce genre, ce serait même une totale réussite.
Mais en l'espèce c'est déjà un tout beau début pour cette 27ème édition.

Cote: ***

A suivre: "Dream", "Mutant Chronicles" et "Dying Breed".

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