mardi 18 mars 2008



Plateau téloche...

Wéééééééééééééé!!!

Pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps, souvenez-vous, je me lamentais ici même après lecture du programme du Bifff parce que deux des films qui m'intéressaient le plus lors de cette édition 2008 - "[REC]" et "A l'Intérieur" - étaient programmés au cours de la Nuit.
Nuit à laquelle je n'assiste plus depuis de nombreuses années déjà pour des raisons évidentes d'ambiance potache de merde sur lesquelles (ou "laquelle", j'ai perdu le fil) je ne reviendrais pas ici une x-ième fois (et puis j'en ai marre de copier/coller tout le temps cette pourtant excellente feinte du Coz où il est question de klaxon et de gore hongrois).

Quelle ne fût pas ma surprise - et ma joie! - donc, lorsque vendredi dernier je tombais sur "A l'Intérieur" du duo frenchie Julien Maury et Alexandre Bustillo dans les rayons de mon vidéo-club habituel.
Ce qui, soit dit en passant, pose de sérieuses questions quant à la programmation du Bifff, soit-disant composée exclusivement d'avant-premières... Mais baste...

Je m'empressais donc de le louer et, deuxième joie, deuxième surprise, figurez-vous que c'est de la balle!

Réalisation couillue et inventive, montage ultra-efficace, ambiance glauque à souhait qui lorgne autant du côté des premiers Wes Craven ("La Dernière Maison sur la Gauche", "La Colline à des Yeux", par là...) que du giallo estampillé Bava ou Argento première période.
Musique glaçante, cruauté réjouissante et totalement "politically incorrect", absence totale de tentative d'explication psychologique, barbarie frontale, gore ultime... tout y est!
Ca touche même à un tabou, et un solide, celui de la femme enceinte et ça se permet en plus le luxe de finir mal, ultra-mal.

Bref, c'est un vrai petit scud crade et teigneux, avantagé encore par une durée extrèmement courte (à peine une heure et vingt minutes au compteur, et encore, en comptant le générique de fin) et porté à bout de bras par un duo d'actrices extraordinaire: Béatrice Dalle et la petite soeur Paradis, Alysson, toutes deux vraiment TERRRRRRIB'!!!

En résumé, une bonne petite claque comme on n'en attendait plus de la part d'un cinéma de genre français moribond et une vraie leçon d'efficacité cinématographique, que certains tâcherons ibères feraient bien de méditer.

Burp!

PS: et "Mad Movies" a a-do-ré! Comme quoi...

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouai c'est éfficace et si Mad a aimé c'est aussi parce que les 2 realisateurs en sont issue

Unknown a dit…

et ça raconte quoi?

Cartman a dit…

Le soir de Noël une femme seule chez elle se fait agresser par une autre qui veut visiblement lui piquer le bébé qu'elle a dans le bide.

En gros c'est ça.

Anonyme a dit…

on dirait un scénario du Simpson Horror Show XIV!!!!

Cartman a dit…

XIV? Ca c'est précis. Explique lequel...

Unknown a dit…

pas de rapport avec un épisode en particulier, c'était juste pour souligner que le scénario tient sur un papier de carambar comme ceux des Simpson Horror Show ... ou de Rambo IV ...

Mouarf!

Cartman a dit…

Oui, tout à fait.
Et c'est paradoxalement aussi ça qui fait la force du film. Pas de prise de tête; kaboom! ça va à l'essentiel. Et méchamment!

Evidemment, faut pas voir ça comme un Bergman ou un Woody Allen, sinon on risque d'être déçu, c'est sûr...

Pas sûr que le scénario de "10.000" (rien que le titre!) tienne sur autre chose qu'un poil de bite de néanderthalien non plus, ceci dit...

Mouarf aussi!

Anonyme a dit…

tu dis çà parce que tu n'as pas envie d'aller voir quelque chose qui se profile comme un chef d'œuvre...

C'est bizarre les réponses à ton blog, une fois je suis connecté sous le pseudo Christophe et la fois suivante, pas moyen et je dois poster en anonyme...

Cartman a dit…

Mon blog préfère sans doute ne pas savoir qui tu es, la plupart du temps, groupie moldave de Sylvester Stallone!

Anonyme a dit…

seulement la moitié du temps... Ce doit être parce que je dis pas que des conneries...

C'est beau l'intelligence artificielle!

Cartman a dit…

Oui, enfin, pour le moment c'est tout le temps, hein, l'ano...