vendredi 28 mars 2008



Bifff 26: Jour 1.

Où l'on est agréablement surpris...

Eh ouais; c'est parti... Faudra un peu attendre avant de pouvoir lire la critique d' "A Bord du Darjeeling Limited".
Vingt-quatre films à s'envoyer en moins de quinze jours et autant de chroniques!
Autant dire qu'on va perdre de temps...

Allez, zou!

Bonne surprise, donc, en ce premier jour!
Pas tant en ce qui concerne le film (voire plus bas) mais plutôt du côté de l'infrastructure.
Poursuivant le travail entâmé avec la transformation de la salle de concerts en deuxième salle de projection dans laquelle est regroupée la programmation du Nova, les organisateurs ont très judicieusement réorganisé l'espace, utilisant des coins qui l'année passée étaient vide, en condamnant d'autres, etc., pour finalement créer une surface beaucoup plus conviviale, avec suffisament d'espace pour bouger et ne créer d'embouteillages nulle part (même pas au bar!).
Un bon point pour eux.

Tout autant que la gestion du temps, du moins en cette première journée: horaires respectés, discours d'ouverture expédié, bref, que du bon...

Peut-on en dire autant du film d'ouverture?
C'est une autre histoire...

1. "The Eye" de David Moreau et Xavier Palud (USA).

Booooouh...
Le gros vilain remake inutile...
Franchement, à quoi bon s'attaquer à un film pareil, surtout si c'est pour le refaire à l'identique, quasiment plan par plan?
Bon, si on n'a pas vu l'original, peut-être que ça peut faire la blague (et encore, c'est même pas sûr) mais dans le cas contraire...
Contrairement à ce que racontent les deux réals, selon lesquels c'est "l'évolution du scénario par rapport à l'original" qui fait tout le sel de leur film, celui-ci n'apporte rien, ne rajoute rien, à part peut-être, Etats-Unis obligent, une ridicule happy-end...
Certes, il y a bien ici et là quelques idées de mise en scène mais ça ne suffit pas à rendre l'entreprise intéressante...
Qui plus est, même si Moreau et Palud ne sont vraiment pas manchots, il leur faudra encore du temps avant d'arriver ne fût-ce qu'à la cheville de leurs prédécesseurs, les illustres frères Pang (quel blaze, quand même...).
De surcroit, et c'était déjà le principal reproche fait à leur premier long, le pourtant très bon "Ils", les deux français ont un peu trop tendance à jouer au train-fantôme et à se reposer sur des effets ultra-faciles. Les portes claques, les usines explosent, les fantômes surgissent tout à coup de nulle part en beuglant comme des singes, bref, on sursaute tout le temps (et c'est fatigant, en plus) mais on n'a jamais vraiment peur.
Ce qui était pourtant le but, non?

Cote: *

Ce soir: "La Forteresse Noire", "Crimes à Oxford", "Diary of the Dead".
Demain: "The Hideout", "Funny Game U.S.", "The Cottage".

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les Americains n'ont toujours rien compris au fonctionnement du cinéma asiatique...

Cartman a dit…

Putain, t'es partout, toi!

Anonyme a dit…

Partout comme ton ombre ou plutot ta mauvaise conscience