samedi 7 avril 2007



Bifff 25: Jours 1 & 2.

Où l'on prend ses marques...

Première Partie: L'Ambiance.

Passons tout de suite outre le problème de la délocalisation du Bifff en des contrées lointaines et intolérablement beyond canal... On en a déja suffisament parlé ici, plus la peine de retourner encore et encore le couteau dans la plaie.

Quand est-il par contre de ces nouvelles infrastructure?

Et bien la réponse est mitigée...
Bien entendu le cadre est prestigieux et assez agréable.
Certes il ya bien plus de place (et c'est un euphémisme) mais comme l'excès nuit en tout on ne peux pas dire que ce soit pour le mieux.
Les salles sont énormes et multiples, hautes de plafond et ressemblent assez bien à des hangars. C'est froid, c'est trop vaste, c'est très impersonnel.
Bref, malgré son étroitesse et son côté vétuste on en est à regretter notre cher Auditorium du Passage 44, plus cozy, plus intime, plus familial.
Plus enclin aussi, de par sa petite taille, à cultiver cette fameuse ambiance propre au Festival.

Alors bien sûr, au niveau des "à-côtés" on est servi. Et plus que largement! Les bars se multiplient, les stands aussi... Il y a même un restaurant! Sans parler de la colossale et ridicule "Music Room" où se produisent groupes et DJs devant un public jusqu'ici plus que clairsemé: elle à carrément la taille de l'AB Box!
Enfin, pas vraiment, j'exagère un peu mais c'est pour donner une idée...

Parce que le problème est là: l'essentiel au Bifff, que je sache, c'est le cinéma.
Or, ici, tout l'accent semble avoir été mis sur l'enrobage, sur l'accessoire et sur le facultatif.

Parce qu'au niveau de l'essentiel, c'est pas vraiment la joie.
La fameuse "plus grande salle de cinéma de Belgique" trahit le fait qu'elle ait été construite à la va-vite. Peu profonde, elle est par contre extrèmement large. Des rangées de fauteuils kilométriques dont on peine à s'échapper une fois installé.
My advice is: pensez à faire pipi avant!
Les fauteuils proprement dits sont par contre aussi inconfortables que ceux du Passage. De ce côté-là on est pas dépaysé! Le seul véritable avantage c'est qu'on a plus de place pour ses jambes!
L'autre problème c'est que la salle ne comporte pas le moindre dénivelé. Il suffit donc d'avoir un échalas devant soi pour ne plus rien voir des sous-titres!
Enfin, l'acoustique laisse vraiment à désirer. Pas tant pendant les films (heureusement) que lors des présentations lors desquelles on ne comprend qu'à moitié ce que raconte l'inénarrable Jean-Paul Smismans!

Bref, on l'aura compris, le bulletin général de ces deux premiers jours est barré de la redoutable mention "peut mieux faire"!

Mais comme c'est un premier jet et que l'on est censé tirer leçon de ses erreurs, on espère - sincèrement - que ça s'améliorera avec le temps...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Parce que le problème est là: l'essentiel au Bifff, que je sache, c'est le cinéma.
Or, ici, tout l'accent semble avoir été mis sur l'enrobage, sur l'accessoire et sur le facultatif

Anonyme a dit…

Ben, justement, pour beaucoup l'essentiel du bifff n'est peut-être pas le cinéma mais bien la fameuse "ambiance". D'où, sans doute, la déferlante de stands BRC (boire-resto-conso) pour cette nouvelle édition. Peu de chance que la machine s'enraye... A 25 ans, on peut déjà se faire vieux...

Anonyme a dit…

allez, cadeau de joyeux versaire en avance :
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/170189/zoophile-il-sodomise-45-fois-un-poney.html

Cartman a dit…

Oui, je l'avait déja lue, l'histoire du poney...

45 fois, tetcheu! Quelle santé!