samedi 14 avril 2007




Bifff 25: Jour 7.

Où l'on croise Christopher Lloyd et où les retards commencent à s'accumuler...

Du haut de son physique de cintré et grâce à des rôles consistants dans des films tels que "Vol au-dessus d'un Nid de Coucou", "Qui veut la Peau de Roger Rabbit" ou bien entendu les séries des "Familles Addams" et autres "Retour vers le Futur" (sans oublier son passage dans la série "Taxi"), Christopher Lloyd a bien vite acquit un statut d'acteur-culte!

C'est donc assez logiquement - et malgré le fait qu'il n'aie plus rien tourné de sérieux depuis "Interstate 60" en 2000 - qu'il eu droit à une standing-ovation, jeudi, en tant qu'Invité d'Honneur (le deuxième cette année après le toujours irrésistible Jean-Claude Van Damme)!

Une standing-ovation ainsi qu'un adoubement!
Le grand comédien échevelé eu effectivement droit à une petite cérémonie au cours de laquelle il fût fait "Chevalier de l'Ordre du Corbeau" (avec épée et tout le saint-tremblement).
Un honneur qui n'avait jusqu'ici été accordé qu'à Dario Argento et Larry Cohen!
Sympatoche mais quand même assez grotesque, faut bien l'avouer...

Enfin...

Niveau films, alors que les retards font de plus en plus boule de neige, il semblerait que les choses commencent enfin à s'améliorer.

Ouais... Quoi que...

13. "Unknown"; de Simon Brand (USA):
Voilà un film qui aurait été parfait... s'il était sorti il y a 12 ans!
Casting 4 étoiles, réalisation efficace, scénario roublard...
Malheureusement, depuis, "Reservoir Dogs", "Usual Suspects" et même "Saw" sont passés par là.
Et "Unknown" sombre donc dans l'oubli des 7 milliards de tarantinades qu'on a pu voir depuis sur les écrans...
Et ce malgré son scénario à tiroirs, ses dialogues léchés et son gros twist final.
Oh! C'est pas désagréable à regarder, hein... On ne s'ennuie pas.
Pas du tout, même!
Mais bon, arrivé à un tel degré de déja-vu on ne peut que se sentir blasé face à la vacuité de l'entreprise.
Et sitôt le film regardé, on commence déja à l'oublier...

Côte: *

14. "L'Heure Froide" (La Hora Fria); d'Elio Quiroga (S):
Ou encore "The Dark Hour", ça dépend des versions...
Un film post-apocalyptique espagnol, faut quand même avouer qu'on ne voit pas ça tous les jours!
Et c'est d'ailleurs ce qui fait la force de ce petit film fauché mais attachant: son originalité!
Originalité du scénario, du développement (avec une unité de temps et de lieu qui réussit à renforcer l'intérêt que l'on porte à la chose, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance) et du traitement.
Avec peu de moyen, le film réussi à nous scotcher grâce à son histoire de survivants d'une énième Guerre Mondiale enfermés dans une sorte de bunker souterrain dans lequel ils tentent chaque jour d'échapper à deux sortes d'ennemis: les Etrangers, contaminés par un mystérieux virus et surtout les effrayants Invisibles dont l'arrivée (très beaux effets de couloirs qui gèlent au fur et à mesure de leur avancée) est annoncée par la fameuse "Heure Froide" du titre.
Commencé à peu près sur le même ton que "Malevil" (Oui, oh! Je sais, ça ne rajeunit personne!), "La Hora Fria" évolue placidement et intelligemment (tout en n'évitant malheureusement pas les longueurs) jusqu'à un dénouement véritablement surprenant.
Après tant de films médiocres ou tout juste sympathiques, voilà enfin une toute bonne surprise!

Côte: **

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