dimanche 8 avril 2007




Bifff 25: Jour 3.

Où l'on va aussi voir The Neon Judgement (et où l'on se demande si l'on est vraiment venu pour ça...).

Devant le manque de fréquentation de la grotesquement surdimensionnée "Music Room", les autorités du Bifff ont dû se résigner à faire un geste: son accès est désormais gratuit pour peu que vous soyez en possession d'un ticket pour l'un des films du soir...
C'est donc de cette manière que nous avons assisté hier au concert assez martial et visuellement pénible (putains de stroboscopes) des vétérans de Neon Judgement.
Sympathique mais, encore une fois, est-ce que c'est bien pour ça qu'on vient au Bifff?
La question peut légitimement se poser...

Sinon, bonne nouvelle: ils ont trouvé le thermostat dans la salle de projection! Il faisait en effet moins chaud hier que les deux premiers jours, au cours desquels on se serait véritablement cru dans une étuve!

Des conditions un peu moins pénibles pour suivre les deux films du jours, donc:

4. "La Colline à des Yeux 2"; de Martin Weisz:
La suite du remake et non le remake de la suite (et heureusement)!
Allez, comme disait l'un de mes petits camarades hier soir: "pour une suite c'est encore pas mal".
Evidemment, le transfuge allemand Martin Weisz (réalisateur de l'inédit "Rothenburg" sur le fameux cannibale teuton) n'a pas la virtuosité d'Alexandre Aja, loin s'en faut.
Bien sûr, le sous-texte que l'on trouvait dans le premier est totalement évacué au profit d'un traitement plus frontal et davantage gore.
C'est aussi plus cheap, surtout au niveau du maquillage des mutants (pour situer un peu le bazar, il y en a un, on dirait carrément la version Hulk de Gérard Depardieu) et on regrette les morceaux de bravoure qui faisaient le sel du premier (l'attaque de la caravane, par exemple).
Mais l'un dans l'autre, faut avouer que ça se laisse voir sans déplaisir.
Ce qui n'est déja pas si mal...

Côte: *

5. "Gruesome"; de Josh et Jeff Crook (USA):
Après "Depardieu chez les Mutants", "Avril Lavigne à Twin Peaks"!
Elle s'ennuie entre son job de nuit, sa mère zarbi et son petit ami bas de plafond.
Elle s'ennuie et elle commence à avoir des visions: un type la poursuit, l'agresse, la mutile et la tue.
Et puis tout recommence...
Vendu comme un "Groundhoug Day" trash, "Gruesome" (ou "Salvage", selon IMDb) est un petit film d'horreur indépendant ultra cheap, mal ficelé, très mal réalisé, éclairé au néon, interpreté par des acteurs au jeu très approximatif et surtout lent, trèèèèèès lent! Et donc chiaaaannnt! Trèèès chiaaaannnt!
Oh, il ya bien quelques sursauts, l'une ou l'autre scène gore mais, comme disait l'autre, "c'est pas ça qui fait un film"!
C'est bien simple, le minutage indique 79 minutes et on a l'impression que ça dure trois heures!
Quant au rebondissement final, il faut vraiment n'avoir vu ni "Haute Tension" ni même "Sixième Sens" ou "Les Autres" pour y trouver matière à surprise.
Ce n'est en tout cas pas ça qui nous tirera de l'abîme de stupeur perplexe dans lequel nous a plongé la chose...

Côte: °


Ce soir: "The Messengers" et "The Invisible".
Demain: relâche.

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