samedi 14 avril 2007




Bifff 25: Jour 8.

Où l'on entame la dernière ligne droite tout en commençant à en avoir soupé des retards...

Franchement, là, ça commence à bien faire!
Trois jours de suite que les retards s'accumulent et s'additionnent sans que qui que ce soit ne semble avoir envie de les éponger un peu.
Et sans même le moindre mot d'excuse de la part de l'organisation.
Ce qui me semblerait quand même être la moindre des choses...

Bon, bref, ça sert à rien de s'énerver là-dessus mais faut avouer que trois jours de suite à voir des films projetés avec jusque parfois une heure de retard, ça crispe!

D'autant que ça fait aussi exploser le budget "taxi"...

Enfin, soit...

Et niveau films, quoi de neuf?
Et bien une grosse daube...
Et une très bonne surprise...

15. "Day Watch" (Dnevnoy Dozor); de Timur Bekmambetov (R):
Il y a deux ans, le russe Bekmambetov été arrivé au Bifff avec sous le bras son premier long, "Night Watch" et en était reparti avec le Corbeau d'Argent.
Il nous revient aujourd'hui avec le second volet de sa trilogie (le dernier, "Dusk Watch" est en cours de tournage).
Et - putain! - ça bastonne!
On pouvait sortir de "Night Watch" en restant légèrement sur sa faim.
Le premier chapitre de cette saga sur la lutte entre forces du Bien et du Mal dans la Russie actuelle ne manquait en effet pas de défauts: parfois confus, embrouillé, il souffrait aussi de quelques longueurs inutiles.
Rien de tout celà ici: le réalisateur russe à semble-t-il tiré les leçons de ses erreurs passées et revu largement sa copie.
Tout ici est ramassé, vif, rentre-dedans!
Incroyablement filmé et interprété!
Transcendé par des effets spéciaux qu'on croyait impossible dans un film russe!
Bourré d'idées de mise en scène et d'écriture!
Et traversé par un humour rageur des plus réjouissant...
Bref, malgré les 2h12 qu'il affiche au compteur, "Day Watch" se regarde d'une traite, sans jamais décrocher.
Une fresque baroque et bouillonnante, furieuse et drôle, qui emporte tout sur son passage!
Une seule chose à dire: vivement le troisième, tiens!

Côte: ***

16. "The Return"; d'Asif Kapadia (USA):
Une chose est sûre à la vision de cet étron filmé: Sarah Michelle Gellar (toujours aussi schboïnk, néanmoins) ne lit pas ses scénarios!
Ou alors elle se drogue. J'vois qu'ça!
Sinon comment expliquer qu'elle se soit engagée sur le tournage de cette merde sans nom?
Nul, nul, nullissime!
C'est bien simple, ce "thriller surnaturel" au cours duquel il ne se passe RIEN (mais alors là, RIEN!, hein?) gagnerait haut la main le titre de pire film de cette sélection si l'abominable "Guerrier de Jade" sino-finlandais n'était pas déja passé par là!
Vide, creux, mou, téléphoné, mal filmé: du caca! Du caca partout!
Pouah!
Sinon, aujourd'hui 14 avril c'est aussi l'anniv' de la charmante Sarah Michelle...
En même temps que le mien, tiens!
Ah ah!
Hum...

Côte: °°


Ce soir: "Hot Fuzz" et "Nightmare Detective".
Demain: relâche.

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