mardi 17 avril 2007




Bifff 25: Jour 10.

Où l'on reste quelque peu sur sa faim...

Et voilà, on y est presque!
On peut même d'ores et déja se fixer rendez-vous demain (ou un peu plus tard, on est pas aux pièces) pour un bilan qui sera malheureusement plus triste que nostalgique.

En attendant, une avant-dernière chronique. Et une nouvelle déception...

19. "Black Sheep"; de Jonathan King (NZ):
On attendait monts et merveilles de ce fameux film néo-zélandais prétendument übber-déjanté!
Eh bien on est déçus! Et pas qu'un peu!
Oh! Ca se regarde, hein... C'est même assez rigolo (quel vilain mot)...
Mais ce n'est pas pour autant la déflagration d'humour trash que l'on était en droit d'espérer au vu du bouche à oreilles.
Pour tout dire, cette histoire de moutons tueurs est même assez platement filmée et manque surtout cruellement de rythme. On y trouve pas mal de bonnes idées mais un bon nombre d'entre elles tombent bêtement à plat. Idem au niveau des gags qui, pour être appréciés à leur juste valeur demandent visiblement un seuil de résistance assez élevé à l'humour potache. Ce qui n'est malheureusement pas mon cas.
Restent quelques bons plans gores à deux balles et une utilisation assez réjouissante d'effets spéciaux "à l'ancienne" qui nous renvoient au bon vieux temps des film de loups-garous (enfin, ici de moutons-garous. Sic!) des années '80.
Et particulièrement à un certain "Loup-Garou de Londres" de plus joyeuse mémoire.
A part ça pas grand'chose, si ce n'est que l'héroïne est un sosie parfait de Mira Sorvino (ouais, on s'occupe comme on peut pendant ce genre de film, hein).
Et qu'on se dit que si ce truc aimable mais finalement très ras-de-plafond a réussi à décrocher deux prix à Gérardmer, ça en dit plutôt long sur la réputation surfaite de ce festival.
Le problème c'est qu'après deux années consécutives de cornichonneries de la plus belle eau, le Bifff semble bien parti pour suivre la même voie.
Ay, Caramba!

Côte: *

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