lundi 12 avril 2010


Bifff 28: Jour 2.

Où l'on se tape d'entrée de jeu les premiers retards...

Ambiance des grands soirs en ce deuxième jour avec l'avant-première mondiaaaaaaaaaaaaaaale de l'adaptation d'Adèle Blanc-Sec, de Tardi, par le vilain Besson.

Lequel vilain était là en personne (pour ne pas dire en chair - ah ah ! - et en os), accompagnée par la jolie Louise Bourgoin et le moins joli Jean-Paul Rouve (la première chantera le premier couplet de "Dominique" - pour faire "belge", j'imagine - avant d'entamer un triste trio avec ses compères, massacrant pour l'occasion 15 secondes de "Michelle" des The Beatles. Bref, tout ça pour ça...)

Tout ça quoi ?

Eh bien la file, interminable (jamais vu autant de monde au Bifff), le kidnapping des gsm (d'où re-file à la sortie pour les récupérer), l'arrivée du Gros Luc entouré de ses gardes du corps (misère !) et donc le retard subséquent et le début de la projection du deuxième film avec une bonne heure de retard... Parce qu'en plus on a eu l'exceeeeeellente idée (surtout que cette année, en plus, il n'y a plus de navettes) de mettre la présentation des candidats au concours de body painting tout les soirs avant le film de 22 h.

Ah la la...

Ah oui...
Et à part ça, cette année il y a un nouveau présentateur. Un djeuns qui parle djeuns pour faire djeuns.

Seigneur !

2. "Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" de Luc Besson (F).
Du bon, du gros, du Besson. Du qui a coûté bien cher et ça se voit (décors, costumes, reconstitution d'époque, effets spéciaux, maquillage), du bien consensuel , formaté pour plaire à tout les publics, du parfois lourdaud, surtout niveau "humour", du, a contrario, trop léger, surtout par rapport au matériau d'origine (vocation "tout public" oblige), du qui brasse large, aussi, pillant bravement "Indiana Jones" ou même son propre "Cinquième Elément".
Bref, du gros divertissement des familles, gras, épais, gluant mais qui se laisserait regarder avec un certain plaisir coupable, ne serait-ce la fin, complètement ridicule.
Mais bon, allez, au moins ne s'ennuie-t-on pas.
Et puis La Bourgoin est très convaincante dans le rôle-titre, croyez-le ou non.

Cote: **

3. "Survival of the Dead" de George A. Romero (USA).
Romero ne sait faire que des films de zombies ? Oui, eh bien, là pour le coup, ce serait peut-être bien qu'il passe à autre chose parce qu'à force, il s'essoufle, pépère...
Ce sixième "installement" (comme disent les amérikis) dans sa série des morts-vivants - après le par contre excellent "Chroniques... " est vraiment plus que moyen. Filmé comme une série B des années 70, curieusement mollasson et faisant finalement passer les zombies au second plan (c'est un comble !) ce "Survival..." se traine douloureusement tout du long, déroulant une pénible histoire de rivalité inter-familiale - sur une île - qui renvoie curieusement aux "Rivaux de Painful Gulch", la BD de Morris - les nez et les oreilles en moins.
Le gore est là, mais parcimonieux, l'humour exsangue et la critique sociale trop en filigrane pour vraiment attirer l'attention.
Bref, on attend de voir si ça ira mieux au prochain épisode...

Cote: ** (Pour certaines scènes gore, cote "spéciale Bifff", ça va sans dire).

Demain: relâche.
Dimanche: "Ondine" et "Délivre-nous du Mal".

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