Bifff 26: Jour 8.
Où l'on fait la connaissance du jury...
Une innovation - et de taille - cette année, lors de la présentation du jury international (Catherine Wilkening, Bong Joon-ho, Thomas Gunzig, Brett Leonard, Lisa Marie et le Président Umberto Lenzi): ses membres sont introduits (si vous voulez bien me passer l'expression) par un petit film, un montage de bandes annonces et d'extraits de leurs oeuvres.
Tout cela serait bel et bien si le film en question n'avait pas été monté au hachoir et projeté sous forme d'affreuse vidéo à gros grain.
Enfin, là n'est pas le plus important, évidemment.
La vraie question à se poser par rapport au jury c'est de savoir comment ils vont parvenir à distinguer trois films au sein d'une sélection aussi faible.
Rien pour le moment qui se distingue parmis les films en compétition, la crème se situant bien souvent ailleurs...
Certes, le festival n'est pas encore fini, loin s'en faut mais pour le moment...
Wait and see, donc, comme je dis toujours...
En attendant, retour sur les films de la soirée d'hier... Et, non, je ne suis pas allé voir le film de Lordi!
16. "Gong Tau" d'Herman Yau (HK).
Relativement bonne surprise que ce polar hong kongais bien glauque qui se penche sur une forme inconnue (du moins en nos latitudes) de vaudou extrème-oriental, le Gong Tau (d'où le titre, oui) à travers l'histoire d'un flic adultère dont le fils est tué et la femme persécutée en punition de ses coucheries passées.
Assez gore et assez crade (ce qui semble être le mot d'ordre général cette année) le film à le mérite d'être lisible d'un bout à l'autre et de ne pas nous perdre en cours de route, ce qui n'est pas toujours évident avec les films asiatiques, surtout lorsqu'ils ont trait au folklore local.
Le budget est visiblement restreint, ce qui donne lieu à de grandes scènes de comique involontaire, surtout dûes au côté bancal des effets spéciaux (Ah! La tête qui vole! Quel bonheur!)
Dommage que la réalisation soit, une fois de plus, approximative, la photo fort sombre et les ululements geignards de la femme du héros carrément insuportables.
En dehors de cela, un petit film plutôt sympatoche...
Cote: **
17. "Spirits" (Shutter) de Masayuki Ochiai (USA).
Y en a marre des remakes.
Y en a marre des remakes de films asiatiques par les américains (même quand, comme ici, ils sont paradoxalement réalisés par des japonais). Et y en a marre aussi des films asiatiques avec des fantômes féminins à long cheveux gras...
Y en a marre des producteurs et des scénaristes qui ne sont même pas foutus d'américaniser un tant soit peu l'intrigue - tant qu'à faire - et se contentent de plaquer artificiellement un couple américain dans un décor tokyoïte (oui, bon, ici ça change un peu vu que l'original est thaïlandais mais quand même).
Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir d'intéressant ici? Rien!
Aucune idée, aucune originalité.
Que du vu, du revu et du rabaché.
C'est bien simple, c'est pas un film, c'est une photocopie.
Floue et mal cadrée.
Et puis y en a marre du train-fantôme. Des effets faciles qui ne sont là que pour faire sursauter.
Y en a marre des fausses fins, des scènes en trop, des épilogues tirés en longueur et des twists à la noix!
Allez bon, ne soyons pas totalement de mauvaise foi et avouons qu'en l'occurence ici la toute fin est quand même pas mal.
Mais quel calvaire pour en arriver là, misère! Quel calvaire!
Et puis non, y en a marre!
Y a basta!
IL SUFFIT!
Cote: *
Ce soir: "Flick" et "Mother of Tears".
Demain: "Frontière(s)" et "Exte - Hair Extensions".
vendredi 4 avril 2008
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1 commentaire:
Si t'aime pas les filles aux cheveux gras , tu vas etre servi avec hair extension.
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