Bifff 26: Jour 7.
Où l'on commence à fatiguer...
Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais...
On s'achemine tout doucement vers la moitié du festival et ça commence vraiment à être duraille de s'enfiler des films à la chaine...
Et ce soir c'était encore la totale avec trois films d'affilée parmi lesquels: une surprise! Une vraie réussite. Et pas du tout là où l'on pensait...
13. "Timecrimes" de Nacho Vigalongo (S).
Et la bonne surprise de la soirée elle est là!
Un petit film de S.F. espagnol à base de paradoxes temporels.
Un truc visiblement totalement fauché mais qui, du coup, parait d'autant plus réussi.
Un scénario bétonné, ludique, malin, plein de suspense et toujours surprenant. D'autant plus fûté qu'il résiste à l'analyse et même à l'épreuve du temps (ah! ah!).
Combien de films sur les voyages dans le temps n'avons nous pas vus qui ne résistaient effectivement pas à une analyse un tant soit peu appuyée? Dont les failles narratives se révélaient au fur et à mesure de la projection jusqu'à faire sombrer le truc dans l'invraisemblance la plus totale?
Ici, rien de tout ça et le film reste crédible, passionant et rigolo de bout en bout.
Si seulement il n'était pas si mal réalisé...
Cote: ***
14. "The Broken" de Sean Ellis (UK).
Ou "L'Invasion des Profanateurs de Sépultures" pour les Nuls, les cosses de petits pois en moins...
Ni fait ni à faire, d'une écriture confuse, avec un scénario ultra téléphoné qui accumule les scènes inutiles...
Le réalisateur (Sean Ellis, auteur de "Cashback", un court-métrage qui a beaucoup fait parler de lui en son temps) fait trainer inutilement ses scènes et, d'un plan fixe languissant à un autre, on a l'impression qu'il ne se passe jamais rien ou alors tellement peu de choses qu'on se désintéresse très vite de l'affaire.
Ca dure une heure et demie alors qu'en fait ça aurait tout juste pu faire un bon court-métrage. Et encore...
La réalisation est hyper léchée (la scène de l'accident vaut d'ailleurs son pesant de violettes) mais cette esthétisation à outrance ne rajoute rien à la déjà très relative qualité du film.
Au contraire, le côté maniéré et "regarde comme je filme" de l'entreprise aurait, à la longue, plutôt tendance à agacer.
Bref, le film inutile d'un enfant gâté trop sûr de lui à qui des producteurs semblent avoir fait un peu trop vite confiance.
Et y a encore du boulot, gamin...
Cote: *
15. "Terrain Interdit" (Auf Bösem Boden/On Evil Grounds) de Peter Koller (A).
Et on termine en fanfare avec typiquement le genre de film qui plait au festivalier de base: de la violence, du cul, une attitude vaguement rock'n'roll et surtout une bonne grosse plâtrée d'humour gras, servi à la truelle.
C'est laid, vulgaire et hystérique, avec des acteurs toujours en surjeu, la réalisation veut faire très djeun et inventive mais avec ses gros plans, accelérés, ralentis et filtres en cascades à vraiment de la peine à cacher son côté purement gadget.
Niveau "humour" (oui, enfin, si l'on peut dire), à part les vannes de potaches à cinq balles, ça voudrait visiblement lorgner du côté de Tex Avery mais ça arrive tout juste à ressembler à du mauvais Benny Hill.
Comme en plus tout cela n'est au service de rien, ou si peu, avec un "scénario" (oui, il en faut des guillemets) qui tient sur le dos d'un ticket de tram on a vite fait d'oublier ce brol mal rincé, fait par des beaufs, pour des beaufs.
Le seul avantage c'est que c'est très court (1h20) et que, comme c'est relativement enlevé, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
A part ça... Oh! A part ça...
Cote: *
Ce soir: "Gong Tau" et "Shutter".
Demain: "Flick" et "Mother of Tears".
Où l'on commence à fatiguer...
Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais...
On s'achemine tout doucement vers la moitié du festival et ça commence vraiment à être duraille de s'enfiler des films à la chaine...
Et ce soir c'était encore la totale avec trois films d'affilée parmi lesquels: une surprise! Une vraie réussite. Et pas du tout là où l'on pensait...
13. "Timecrimes" de Nacho Vigalongo (S).
Et la bonne surprise de la soirée elle est là!
Un petit film de S.F. espagnol à base de paradoxes temporels.
Un truc visiblement totalement fauché mais qui, du coup, parait d'autant plus réussi.
Un scénario bétonné, ludique, malin, plein de suspense et toujours surprenant. D'autant plus fûté qu'il résiste à l'analyse et même à l'épreuve du temps (ah! ah!).
Combien de films sur les voyages dans le temps n'avons nous pas vus qui ne résistaient effectivement pas à une analyse un tant soit peu appuyée? Dont les failles narratives se révélaient au fur et à mesure de la projection jusqu'à faire sombrer le truc dans l'invraisemblance la plus totale?
Ici, rien de tout ça et le film reste crédible, passionant et rigolo de bout en bout.
Si seulement il n'était pas si mal réalisé...
Cote: ***
14. "The Broken" de Sean Ellis (UK).
Ou "L'Invasion des Profanateurs de Sépultures" pour les Nuls, les cosses de petits pois en moins...
Ni fait ni à faire, d'une écriture confuse, avec un scénario ultra téléphoné qui accumule les scènes inutiles...
Le réalisateur (Sean Ellis, auteur de "Cashback", un court-métrage qui a beaucoup fait parler de lui en son temps) fait trainer inutilement ses scènes et, d'un plan fixe languissant à un autre, on a l'impression qu'il ne se passe jamais rien ou alors tellement peu de choses qu'on se désintéresse très vite de l'affaire.
Ca dure une heure et demie alors qu'en fait ça aurait tout juste pu faire un bon court-métrage. Et encore...
La réalisation est hyper léchée (la scène de l'accident vaut d'ailleurs son pesant de violettes) mais cette esthétisation à outrance ne rajoute rien à la déjà très relative qualité du film.
Au contraire, le côté maniéré et "regarde comme je filme" de l'entreprise aurait, à la longue, plutôt tendance à agacer.
Bref, le film inutile d'un enfant gâté trop sûr de lui à qui des producteurs semblent avoir fait un peu trop vite confiance.
Et y a encore du boulot, gamin...
Cote: *
15. "Terrain Interdit" (Auf Bösem Boden/On Evil Grounds) de Peter Koller (A).
Et on termine en fanfare avec typiquement le genre de film qui plait au festivalier de base: de la violence, du cul, une attitude vaguement rock'n'roll et surtout une bonne grosse plâtrée d'humour gras, servi à la truelle.
C'est laid, vulgaire et hystérique, avec des acteurs toujours en surjeu, la réalisation veut faire très djeun et inventive mais avec ses gros plans, accelérés, ralentis et filtres en cascades à vraiment de la peine à cacher son côté purement gadget.
Niveau "humour" (oui, enfin, si l'on peut dire), à part les vannes de potaches à cinq balles, ça voudrait visiblement lorgner du côté de Tex Avery mais ça arrive tout juste à ressembler à du mauvais Benny Hill.
Comme en plus tout cela n'est au service de rien, ou si peu, avec un "scénario" (oui, il en faut des guillemets) qui tient sur le dos d'un ticket de tram on a vite fait d'oublier ce brol mal rincé, fait par des beaufs, pour des beaufs.
Le seul avantage c'est que c'est très court (1h20) et que, comme c'est relativement enlevé, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
A part ça... Oh! A part ça...
Cote: *
Ce soir: "Gong Tau" et "Shutter".
Demain: "Flick" et "Mother of Tears".
2 commentaires:
Tu ne vas donc pas voir le film a la bande a Lorki
Lordi, tu veux dire. Non.
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