"Source Code" de Duncan Jones (USA) avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga, Jeffrey Wright, Michael Arden, Cas Anvar...
Colter Stevens se réveille dans un train de banlieue en direction de Chicago. Il n'a aucun souvenir d'y être monté. Une jeune femme qu'il ne connait pas se comporte avec lui comme si elle était sa petite amie. Pire, quand il se regarde dans la glace, il voit un autre. Il cherche à comprendre. Mais le train explose. Et il se réveille à nouveau. A l'intérieur d'un curieux caisson. Il comprend alors qu'il fait partie d'un projet expérimental permettant de revivre les huits dernières minutes de la vie de l'un des passagers du train. Toujours les mêmes. Et il y retourne. Sa mission ? Retrouver le terroriste et donner son identité à ses chefs avant qu'il ne frappe à nouveau. Car on sait déjà que l'attentat du train n'est qu'un aimable amuse-gueule.
Dit comme ça, ça donne le vertige, hein ?
Oui.
Et vous n'avez encore rien vu.
Ca fait aussi penser à Philip K. Dick ?
Eh bien il n'en n'est rien.
Pour évacuer en vitesse l'anecdote - et pour ceux qui vivraient dans une grotte sur une des lunes de Saturne, oui, Duncan Jones est le fils de David Bowie.
Et, oui, il risque d'y avoir en ces lignes un certain parti pris.
Quoi que...
Soyons objectifs (arf !); le garçon est plutôt doué, qui donna à voir avec son premier opus, "Moon" (vu néanmoins en séance de rattrapage dividi staïl car sorti en ces lieux uniquement au Barakinépolis - et encore fallut-il le dire vite car un clignement de paupières et hop ! le truc était définitivement sorti de tout radar) une petite merveille de S.F. paranoïaque et minimaliste - Sam Rockwell seul en scène... enfin... là aussi... Quoi que...
Et v'la-t-y pas la surprise, justement !
Car en se voyant du coup confier les rênes d'un premier gros budget hollywoodien, Fiston nous signe, non pas un remake gonflé à la testostérone de son premier opus déguisé en blockbuster comme ont pu le laisser entendre certains journalistes français que je ne citerai plus (faut pas pousser) mais en tout cas une sorte de follow-up opiniâtre bien que d'autres oripeaux vétu et creusant assez finement le même finaud sillon (youpla, ça c'est d'la phrase de Carnaval !).
Une sorte de fausse série B badaboum, dynamitée par la personnalité de son réalisateur qui y ressasse à l'envi les mêmes obsessions.
Soit la paranoïa citée plus haut, la solitude lunaire et la multiplicité des destins, le tout magnifié par l'attention portée à la dimension romantique de l'affaire.
Celle qui nous intéresse tous, hein, après tout !
Comme en plus, les twists sont abondants, les situations embarrassantes inhérentes au genre (terrorisme aux Zitazunis, vous voyez tout de suite le style...) assez habilement désamorcées et que - rejoignons pour le coup complètement le choeur de nos amis franskiljoens - le toujours assez bien bien Jake Gyllenhaal donne ici à voir une intéressante variation adulte du "Donnie Darko" qui fit sa gloire... eh bien...
Eh bien on en oublie presque les quelques invraisemblances du scénario et les CGI approximatifs (boum le train !) pour ne retenir qu'une chose: Zowie Bowie arrive à nous tenir en haleine tout du long avec - à la louche - 11 fois et demie la même scène qui se répète.
Ou presque.
Parce que forcément, Colter chaque fois en sait plus...
Et donc en fait plus...
Et c'est évidemment aussi ce qui fait tout le sel ludique de ce "Jour Sans Fin" S.F. à la mise en scène glacée et sophistiquée...
Alors ? C'est-y-pas beau, ça, madame ?
Si, si, c'est bien... C'est même très bien, tiens.
Cote: ***
Oui.
Et vous n'avez encore rien vu.
Ca fait aussi penser à Philip K. Dick ?
Eh bien il n'en n'est rien.
Pour évacuer en vitesse l'anecdote - et pour ceux qui vivraient dans une grotte sur une des lunes de Saturne, oui, Duncan Jones est le fils de David Bowie.
Et, oui, il risque d'y avoir en ces lignes un certain parti pris.
Quoi que...
Soyons objectifs (arf !); le garçon est plutôt doué, qui donna à voir avec son premier opus, "Moon" (vu néanmoins en séance de rattrapage dividi staïl car sorti en ces lieux uniquement au Barakinépolis - et encore fallut-il le dire vite car un clignement de paupières et hop ! le truc était définitivement sorti de tout radar) une petite merveille de S.F. paranoïaque et minimaliste - Sam Rockwell seul en scène... enfin... là aussi... Quoi que...
Et v'la-t-y pas la surprise, justement !
Car en se voyant du coup confier les rênes d'un premier gros budget hollywoodien, Fiston nous signe, non pas un remake gonflé à la testostérone de son premier opus déguisé en blockbuster comme ont pu le laisser entendre certains journalistes français que je ne citerai plus (faut pas pousser) mais en tout cas une sorte de follow-up opiniâtre bien que d'autres oripeaux vétu et creusant assez finement le même finaud sillon (youpla, ça c'est d'la phrase de Carnaval !).
Une sorte de fausse série B badaboum, dynamitée par la personnalité de son réalisateur qui y ressasse à l'envi les mêmes obsessions.
Soit la paranoïa citée plus haut, la solitude lunaire et la multiplicité des destins, le tout magnifié par l'attention portée à la dimension romantique de l'affaire.
Celle qui nous intéresse tous, hein, après tout !
Comme en plus, les twists sont abondants, les situations embarrassantes inhérentes au genre (terrorisme aux Zitazunis, vous voyez tout de suite le style...) assez habilement désamorcées et que - rejoignons pour le coup complètement le choeur de nos amis franskiljoens - le toujours assez bien bien Jake Gyllenhaal donne ici à voir une intéressante variation adulte du "Donnie Darko" qui fit sa gloire... eh bien...
Eh bien on en oublie presque les quelques invraisemblances du scénario et les CGI approximatifs (boum le train !) pour ne retenir qu'une chose: Zowie Bowie arrive à nous tenir en haleine tout du long avec - à la louche - 11 fois et demie la même scène qui se répète.
Ou presque.
Parce que forcément, Colter chaque fois en sait plus...
Et donc en fait plus...
Et c'est évidemment aussi ce qui fait tout le sel ludique de ce "Jour Sans Fin" S.F. à la mise en scène glacée et sophistiquée...
Alors ? C'est-y-pas beau, ça, madame ?
Si, si, c'est bien... C'est même très bien, tiens.
Cote: ***
2 commentaires:
Mais si c'est le fils de qui on sait,qui en est la mére.
Angie (AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANGIIIIIIIIIIIIIIIE), aux dernières nouvelles...
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