Pendant ce temps-là, sur la Croisette...
Croyez-le ou non, peut-être pour la première fois depuis que je suis le Festival de Cannes on n'a pas entendu chanter sur tous les tons que l'édition annuelle était "faible". Que du contraire, même... D'un avis quasi unanime, c'était une grande année.
Du coup, le palmarès est beau mais oublie en route quelques favoris... Que voulez-vous, trop de bons films, hein...
La plus grande surprise vient de l'absence au palmarès de la grandissime favorite au Prix d'Interprétation Féminine, Tilda Swinton, coiffée sur le poteau par Kirsten Dunst (comme quoi, malgré ses déclarations fracassantes et autres provocs, Lars von Trier-le-Mysogine porte chance à ses actrices: troisième comédienne récompensée pour un de ses films après Björk et Charlotte Gainsbourg).
Pour le reste, la Palme d'Or va assez logiquement à la symphonie new age de Terrence Malick, "Tree of Life", Dujardin fais un Prix d'Interprétation Masculine très populaire ce qui devrait être un plus pour l'image du Festival et - comme leur compagnon de Grand Prix Nuri Bilge Ceylan - les Dardenne continuent à engranger les récompenses. Encore un Prix Spécial du Jury et un Prix de la Réalisation et ils auront fait le tour...
Ah oui... Et je suis content pour Maïwenn Le Besco dont le discours heurté et ému était très à l'image de ses films (Prix Spécial du Jury pour "Polisse") et pour Nicolas Winding Refn dont le travail impressionnant est enfin reconnu à sa juste valeur (Prix de la Réalisation pour "Drive").
Voili voilà... Tout ça ne va pas bien loin, comme d'habitude mais bon, allez, ça ne mange pas de pain...
En tot volgende jaar...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire