mardi 2 mars 2010


Quand les Césars bégaient...

OK, passons sur mon score (6/11 quand même, ce qui doit être mon meilleur résultat ever, mine de rien) pour revenir sur la cérémonie proprement dite où plutôt sur le palmarès (la cérémonie, après tout, on s'en fout, toujours aussi chiant ne serait-ce, en vrac, les jeux de mots de Dussollier - "enfin... un beau gosse... à l'origine" - le côté "bonne joueuse" de Vanessa Paradis revivant son lapsus d'il y a, quoi ? 20 ans ? la fausse bande-annonce sur Juliette Binoche - arf ! - et l'humilité touchante de Harrison Ford, César d'Honneur. Soit finalement, pas grand chose...)

Concentrons-nous plutôt sur le fait que ce fût la soirée de toute les redites....

Cinq (5 !!!!!!) Césars pour Isabelle Adjani !
Non mais enfin quoi, déjà !
Y a de quoi se poser des questions, non ?
Surtout que Madame tourne un film tous les dix ans.
Un film que personne n'a vu, pour le coup, en plus.
Ou si peu de monde...
Y avait pas moyen de le filer à quelqu'un qui ne l'avait jamais eu, tant qu'à faire ? Kristin Scott Thomas, Audrey Tautou, Sandrine Kiberlain ?

Et puis, le CI-NE-MA (sans mauvais jeu de mots) !!!!!!
Franchement, refiler un énième César de la Meilleure Actrice à une bobonne même pas foutue de simuler l'émotion et la crise de larmes de manière un temps soit peu convaincant, sérieux...

Le reste suit, bien qu'il n'y ait en fin de compte rien - ou si peu - à redire quant aux choix (bien normal que "Un Prophète" rafle la mise, après tout). Deuxième César du Meilleur Film ET du Meilleur Réalisateur pour Audiard, idem pour Arestrup en second rôle (grandiose et incontournable, il faut bien l'avouer). Emmanuelle Devos inaugure dans la catégorie du Meilleur Second Rôle Féminin, certes, mais elle avait déjà été sacrée meilleure actrice pour "Sur mes lèvres" (d'un certain... Jacques Audiard... Tiens.)

Même le brave vieux Clint (dont je suis fan, je ne m'en cache pas) récidive avec son magnifique "Gran Torino", là où on attendait Haneke et son "Ruban Blanc", devenant du coup, avec trois trophées, le recordman de sa division !

Misère !

Bien entendu, les catégories Première Oeuvre/Espoirs sont, par essence et en principe, interdites de doublons.
Oui, oui... Certes, certes...
Mais ça, c'était sans compter sur l'inédit doublé Acteur/Espoir Masculin de Tahar Rahim. Doublé qui, comme le fait logiquement remarquer Fabienne Bradfer dans je ne sais plus quelle gazette, nie carrément l'existence d'une des deux catégories.

Même le César du Meilleur Documentaire va à un film qui en rejoue un autre, à savoir "L'Enfer", d'Henri-Georges Clouzot. Et je ne dis rien sur le César du Scénario (original ou adapté), grapillé par Audiard pour la troisième fois, lui aussi.

Reste à signaler le César du Premier Film qui va, de manière surprenante, une fois n'est pas coutûme, aux "Beaux Gosses" de Riad Sattouf (la mode est aux auteurs de BD tournés réals, on en reparlera...) et celui de l'Espoir Féminin qui, sans vouloir être méchant vis à vis de Mélanie Thierry que j'aime généralement beaucoup, récompense la pire performance de sa récipiendaire (et, par delà, la seule actrice ou presque qui, à mons sens, ne le méritait pas cette année).

Voila, donc...
Des Césars plans-plans, sans surprises et ternes, même si certainement pas immérités, qui laissent dans la bouche un goût de trop peu.

Allez, jurons une fois de plus que l'on ne nous y reprendra plus.

En attendant l'année prochaine.

18 commentaires:

Unknown a dit…

Non mais comment peux tu traiter Isabelle Adjani de Bobone ne sachant pas simuler l'émotion. Tu plaisantes ou quoi?
Trouves moi une autre actrice qui plante aussi bien les héroines romantiques qu'elle joue depuis le début de sa carrière?
As tu bien regardé Possession de Zulawski, Camille Claudel, La Reine Margot???
ta critique est méchante et partiale!ça n'est pas ce que l'on attend d'un critique de cinéma.
Cordialement

Unknown a dit…

Non mais comment peux tu traiter Isabelle Adjani de Bobone ne sachant pas simuler l'émotion. Tu plaisantes ou quoi?
Trouves moi une autre actrice qui plante aussi bien les héroines romantiques qu'elle joue depuis le début de sa carrière?
As tu bien regardé Possession de Zulawski, Camille Claudel, La Reine Margot???
ta critique est méchante et partiale!ça n'est pas ce que l'on attend d'un critique de cinéma.
Cordialement

Cartman a dit…

Oui, j'ai bien regardé ces films-là et je ne remets pas du tout en question son talent "global", dans ces oeuvres - ni dans d'autres, d'ailleurs (n'ayant pas vu "La Journée de la Jupe", par exemple, je ne me permetterais pas).

Je trouve justement, d'une part, qu'elle vit un peu trop sur cet acquit (on ne lui a pas remis ce César pour l'ensemble de sa carrière que je sache) et ensuite que, pour ce qui est de sa "prestation" lors de la cérémonie en question, eh ben, tourne ça comme tu veux,c'était n'importe quoi, dans le genre Sophie Marceau en descente de je ne sais pas quoi à Cannes il y a quelques années...

Qui plus est, le côté "bobonne", tout ça, c'est plus de l'effet de manche qu'autre chose, hein. C'est pour le plaisir de la phrase.

Ensuite, ce post n'était pas une critique (depuis quand la cérémonie des César est-elle une oeuvre ?) mais bien une chronique, un billet d'humeur sur un événement donné, et bien volatil s'il en est.

Et je peux que je sache ne pas aimer Adjani, comme les nouilles. Et toi l'adorer, comme le gratin. Chacun son truc.

Je terminerai en rappellant à toutes fins utiles que je ne suis ni critique, ni journaliste, ni quoi que ce soit, que ce blog est un hobby, qu'on n'a donc ABSOLUMENT RIEN à en attendre, si ce n'est - peut-être - un vague plaisir de lecture, que j'accepte donc les critiques mais que je n'ai aucune raison - ni envie, ni intention - de me fader les agressions.

En bref, si t'es pas contente, fais ton blog à la gloire d'Adjani ou de qui tu veux, fifille... Ou va voir ailleurs, ou fais du sport, ou chie par terre, je m'en balance (oui, je suis méchant, mais je suis chez moi, je fais ce que je veux).

Ah oui: et j'avais compris la première fois, c'était pas la peine de répéter.

Cartman a dit…

"Comment peux tu"...

Les gens sont fous.

Un peu de recul, hein.

Je m'énerve mais après l'autre bredin et son papillon, là...

Cartman a dit…

Ah oui. Et après relecture de mon post, je constate qu'en plus tu n'as rien compris. Quand je dis "bobonne incapable de simuler l'émotion" je parle de son pitoyable show lors de la réception de son César, pas de son travail en tant qu'actrice.

Astableeft !

Unknown a dit…

Oulala ne t'énerve pas!mon commentaire s'est posté deux fois, sans faire exprès!oui tu es libre de dire ce que tu veux sur ton blog!
je ne cherche pas la guerre!ça m'a juste interloquée!tu sais de plus je ne suis pas une fan éperdue d'Adjani!en survolant cet article, j'ai vu cette expression qui m'a suprise, oui je dois l'avouer!
quoiqu'il en soit, je ne sais pas, je t'ai trouvé méchant dans ta réponse!
je suis désolée de t'avoir énervé!
bonne continuation

Unknown a dit…

Isabelle Adjani est chaude comme New York dans The Day After Tomorrow (ça c'est du comment de compète).

Sinon, je pense que vous devriez vous rencontrez et faire du scrabble ensemble (sur un poney).

Cartman a dit…

Je pense que tous ces pseudonymes cachent en fait une seule et même personne: le Gros Guy !

Nounet a dit…

Tout ceci est bien beau, mais n'éclipsons pas trop vite la carrière de chanteuse de la Miss. 5 Césars, soit; aucune Victoire, c'est pas là qu'il y a un vrai problème?

Cartman a dit…

Toi aussi, tu es fou.

Je crois finalement que c'est elle qui va jouer la caméra dans P.A. 2.

Qu'est-ce qu'il y a comme passage, ici, ce soir, en tout cas.

Manque que Le Diable et Chacha. C'est la gloire !

Unknown a dit…

Chacha, c'est bon même si ce n'est pas très altermondialiste !

Cartman a dit…

Je vous demande de vous arrêter ! Tous !

Cartman a dit…

Tiens... "permetterais"...

Quelle honte !

Anonyme a dit…

Dites, les gens qui viennent m'insulter, ça va aller, hein. Retirez vos masques, je sais que c'est vous.

Ou alors il y a vraiment beaucoup plus de cas de maladies mentales qu'on ne le pense.

Peluje

Fred Sempels a dit…

Pauvre petit animal battu...

Trevor Horn a dit…

On n'avait pas dit "vos gueules" ?

Young Girls Records a dit…

personnellement et particulièrement dans Possession et la Reine Margot je trouve qu'elle colle assez bien à la définition de surjouer. Bon, s'il faut commencer à argumenter je veux encore bien mais il y a du boulot sur le feu là maintenant de suite au présent.

Cartman a dit…

OK, dean. Merci néanmoins pour cette apparition, ça me va droit au coeur.