Ouverture et rétrospective! (I).
Voilà, donc!
Plus envie de pérorer sur l'état du rock en CFWB, plus envie de considérer le blog de Sport Doen comme mon blog personnel.
Juste envie de continuer à vous parler un peu de cinéma...
D'ou l'ouverture de cette nouvelle chose sur laquelle je continuerai à poster mes petites chroniques.
Et comme celles-ci paraissaient sur l'autre sous le titre "Fais pas ton Jean Gabin !", la boucle est bouclée...
Et, tiens, à propos de l'autre...
Où est-ce que j'en étais au moment ou j'ai décidé de ne plus poster?
C'est que j'en ai vu des films depuis!
Allez, en guise d'inauguration, petites séances de rattrapage express histoire de se dégourdir les méninges et les doigts.
En plusieurs parties pour que ce ne soit quand même pas trop lourd à lire...
1. "Pars vite et Reviens Tard"; de Régis Wargnier (F). Avec José Garcia, Marie Gillain, Michel Serrault, Lin Dan Pham, Olivier Gourmet...
Avec un sujet pareil (un mystérieux messager annonce une épidémie de peste, des signes étranges apparaissent sur les portes et les cadavres commencent à s'ammonceler) on n'est pas fort étonné de se retrouver devant une sorte de croisement entre Jean-Chistophe Grangé (pour l'enquête alambiquée) et le Da Vinci Code, version bouquin (pour le côté cryptico-moyenâgeux).
L'intrigue se laisse suivre plaisamment, déservie malgré tout par une réalisation trop démonstrative, et le casting trois étoiles fait le reste (même Marie Gillain, que je trouve généralement jolie mais assez tarte, ne s'en sort pas trop mal ici).
Voilà, donc!
Plus envie de pérorer sur l'état du rock en CFWB, plus envie de considérer le blog de Sport Doen comme mon blog personnel.
Juste envie de continuer à vous parler un peu de cinéma...
D'ou l'ouverture de cette nouvelle chose sur laquelle je continuerai à poster mes petites chroniques.
Et comme celles-ci paraissaient sur l'autre sous le titre "Fais pas ton Jean Gabin !", la boucle est bouclée...
Et, tiens, à propos de l'autre...
Où est-ce que j'en étais au moment ou j'ai décidé de ne plus poster?
C'est que j'en ai vu des films depuis!
Allez, en guise d'inauguration, petites séances de rattrapage express histoire de se dégourdir les méninges et les doigts.
En plusieurs parties pour que ce ne soit quand même pas trop lourd à lire...
1. "Pars vite et Reviens Tard"; de Régis Wargnier (F). Avec José Garcia, Marie Gillain, Michel Serrault, Lin Dan Pham, Olivier Gourmet...
Avec un sujet pareil (un mystérieux messager annonce une épidémie de peste, des signes étranges apparaissent sur les portes et les cadavres commencent à s'ammonceler) on n'est pas fort étonné de se retrouver devant une sorte de croisement entre Jean-Chistophe Grangé (pour l'enquête alambiquée) et le Da Vinci Code, version bouquin (pour le côté cryptico-moyenâgeux).
L'intrigue se laisse suivre plaisamment, déservie malgré tout par une réalisation trop démonstrative, et le casting trois étoiles fait le reste (même Marie Gillain, que je trouve généralement jolie mais assez tarte, ne s'en sort pas trop mal ici).
On n'est pas loin du téléfilm de luxe et on passerait finalement un assez bon moment, ne serait-ce ce dénouement complètement ridicule et abracadabrant, comme souvent - comme toujours, devrais-je dire - dans les films de ce genre.
Reste le tour de force d'avoir réussi à filmer Paris à la fois comme une ville moderne et comme un village du Moyen-Age...
Ouais, bon...
Côte: *
2. "Bobby"; d'Emilio Estevez (USA). Avec Anthony Hopkins, Sharon Stone, Elijah Wood, Demi Moore, Laurence Fishburne, Heather Graham...
Etonnant que le fiston de Martin Sheen, piètre comédien et cinéaste jusqu'ici sans intérêt ("Wisdom", "Men at Work", ...) aie réussi un film pareil...
Etonnant que le fiston de Martin Sheen, piètre comédien et cinéaste jusqu'ici sans intérêt ("Wisdom", "Men at Work", ...) aie réussi un film pareil...
A la fois pamphlet politique (qui donne une assez bonne idée de comment et pourquoi l'Amérique en est arrivée là où elle en est actuellement), biopic détourné (parfois à la limite de l'hagiographie) et film choral (My God! What a casting!) cette sorte de grande fresque qui raconte les tribulations de 22 personnages dont les destins se croisent dans un hôtel le jour de l'assassinat de Robert Kennedy est une oeuvre d'une force assez rare.
Alors d'accord, Estevez force un peu sur le mélo.
Ca chouine et ça larmoie un peu trop pour être honnête.
D'accord, il en rajoute un peu sur le côté "Saint-Bob" du jeune Kennedy, traçant le portrait d'un "gentil démocrate qui s'il avait vécu aurait résolu tous les problèmes: Vietnam, pauvreté, peine de mort - j'en passe et des meilleures - et aurait changé la face du monde".
Mais la force de son propos (rehaussé par des images d'archives judicieusement utilisées), la fluidité de sa réalisation et l'excellence de son casting* finissent quand même par emporter l'adhésion.
Et surtout par provoquer pas mal d'émotion.
Alors d'accord, Estevez force un peu sur le mélo.
Ca chouine et ça larmoie un peu trop pour être honnête.
D'accord, il en rajoute un peu sur le côté "Saint-Bob" du jeune Kennedy, traçant le portrait d'un "gentil démocrate qui s'il avait vécu aurait résolu tous les problèmes: Vietnam, pauvreté, peine de mort - j'en passe et des meilleures - et aurait changé la face du monde".
Mais la force de son propos (rehaussé par des images d'archives judicieusement utilisées), la fluidité de sa réalisation et l'excellence de son casting* finissent quand même par emporter l'adhésion.
Et surtout par provoquer pas mal d'émotion.
Côte: ***
(*Mention spéciale à Mesdames Sharon Stone et Demi Moore et à Messieurs Christian Slater et William H. Macy!).
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