Je sais jamais où foutre le "h" non plus.
Prems !
Oui, oh, bon, je sais, c'est pas drôle.
Mais après une fin d'année 2010 déjà chargée point de vue décès, Pete Postlethwaite et sa bonne vieille gueule taillée à la serpe et baignée dans la gnôle viennent de définitivement quitter nos radars. Premier R.I.P. de l'année.
Et en v'la encore un qui gerce, tiens, sinon je n'en parlerais pas ici, c'est sûr.
Le Pete, je l'ai découvert comme tout un chacun dans "Au Nom du Père", de Jim Sheridan, film dans lequel il jouait le rôle du père en question, celui de Daniel Day-Lewis.
Un rôle qui transpirait l'humanité et qui lui valut, logiquement, une nomination à l'Oscar du Meilleur Second Rôle.
Par la suite, sa silhouette voutée, sa tronche cabossée et sa voix graissée probablement au whisky, à la bière (il a bossé dans une fabrique de fûts avant de devenir acteur, dites donc !) et au gros tabac se sont rappelées à notre bon souvenir dans des trucs tels que "Usual Suspects", "Alien³", "Roméo + Juliette" ou, surtout, "Les Virtuoses". Vous savez, ce film de fanfare (sic) au bout duquel il vous foutait la chiale en se levant dans ce bus à Impériale et en disant à ses musiciens "Gentlemen: Land of Hope and Fucking Glory" ?
C'était ça, Pete Postlethwaite.
Une présence, une tension, une dignité jusque dans les deuxièmes ou troisièmes rôles qu'on lui faisait jouer.
Une certaine idée de la classe...
Par ailleurs et rien à voir, on nous signale aussi la disparition d'Anne Francis, la partenaire du bon vieux Leslie Nielsen dans le cultissime "Planète Interdite" de Fred McLeod Wilcox.
Sale temps pour Robby le Robot, que j'fais !
2 commentaires:
ça commence avec Pete ,ça finira par Kirk...
ELI WALLACH !
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