mardi 4 janvier 2011

Fins de séries 2010, première partie.

Bah ouais, je sais, ça devient une malheureuse habitude à cette époque de l'année mais wala wala: faut liquider les dernières critiques de l'année précédente et en vitesse, histoire d'éviter de voir ENCORE les autres s'accumuler (je sais, je sais. Vos gueules !) et de n'y plus rien comprendre.

Quitte à bacler les chroniques de certains films cruciaux, ce qui se vérifie véci, avec carrément TROIS films figurant au Top 20.

C'est terrible. Terrible. Mais voilà...

Je scinde quand même le brol en deux parties, histoire de ne pas faire trop cheap non plus...

Quoi que... Je vous en prépare une belle, vous allez voir...

- "Machete" de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis (USA); avec Danny Trejo, Jessica Alba, Robert De Niro, Michelle Rodriguez, Steven Seagal, Lindsay Lohan...

Ouais, parce que pour le premier film adapté de sa propre bande-annonce, co-réalisé par Rodriguez (le réal qui a une main plus grande que l'autre) et son coiffeur ou un truc du genre (non, ça c'était Mel Gibson, je m'embrouille) je vais pulvériser les murailles de la flemme en vous torchant ni plus ni moins qu'un copié-collé du Top Bifff (après tout, comme disait l'autre*: "If I can borrow from Prokofiev, I can borrow from myself") !

Attention: c'est maintenant !

Après "Planète Terreur", Rodriguez pousse à son paroxysme son cinéma fétichiste et jouissif avec un truc de branquignol à peine croyable bourré jusqu'à la gueule d'explosion, de gore, de cul et d'humour à la con. Entre kaboom et tequila un brol complètement foldinguot, à l'image de sa distribution tutuut, où l'on croise Steven Seagal, Don Johnson, Lindsay Lohan et Robert De Niro et au sommet de laquelle trônent l'incroyable Danny Trejo, sa tronche, sa stache, ses muscles et ses tattoos.

Je rajouterai pour la bonne mesure et la bonne bouje que ça faisait longtemps que je ne m'étais plus autant fendu la pèche au cinoche, que Jessica Alba et Michelle Rodriguez sont va va vooom, De Niro un peu molasse et que, oui, Rodriguez (et son coiffeur) ne fait (font) peut-être que des films du genre (quoi que; en alternance avec ses trucs pour gosses "Spy Kids" style et consorts), au moins les fait-ils bien. Et en communiquant un vrai plaisir, une vraie envie.

Voilà.

- "Kaboom" de Gregg Araki (USA); avec Thomas Dekker, Haley Bennett, Juno Temple, James Duvall, Roxanne Mesquida, Kelly Lynch...

Voilà, oui.
Ici je vais être obligé d'écrire, misère.
Non, j'déconne**.
C'est pas une corvée, je suis pas fou, non plus.
Bref !

Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que, en ce qui me concerne du moins, l'heure de gloire de l'éternel outsider qu'est finalement Gregg Araki n'est pas encore pour aujourd'hui.

Pourtant, j'aime son cinéma hors norme.
Et j'aimerais qu'il le transcende, une bonne fois pour toute.

Parce que bon...

Même s'il signe ici une sorte de retour aux sources "sex & drugs & rock'n'roll" de la trilogie "Totally Fucked Up"/ "Doom Generation"/"Nowhere" sur les errances adolescentes après trop d'heures passées à s'assagir (le récent "Smiley Face", rigolo mais...), c'est quand même pas le chef-d'oeuvre attendu car tel quel pré-vendu, loin de loin de loin s'en faut...

En fait, ça ressemble à une aimable mais un peu molle resucée (JEU DE MOTS !) de ses oeuvres précédentes et pré-citées: amour adolescentes, sexe à tout les étages (et mêlant tous les genres, c'est sa marque de fabrique, oui), enrobage fluo, vague ambiance flirtant avec le fantastique ou la S.F... Rien de bien neuf sous le soleil, quoi...

La fin est réminiscente des "Lois de l'Attraction" version Avary, Juno Temple attire tous les regards et il y a James Duvall, dont on se demandait vraiment ce qu'il était devenu depuis son énième incarnation en lapin dans "Donnie Darko"...

A part ça on baille un peu. Sympathiquement. Avec bienveillance.
Mais on baille un peu.

Cote: **

La suite bientôt (avant mars 2012, en tout cas).



(* Celui qui trouve de qui ça vient gagne un Mini-Babybel en plus de toute mon estime).
(** Celui qui trouve de quel film ça vient fait forcément partie de mon entourage proche et gagne un coup de pied dans les couille ou ailleurs).


3 commentaires:

Skoun a dit…

"Prokofiev", euh, je tente James Horner. Mini-Babybel ?

Cartman a dit…

Non...

Essaye encore... Plus pop. Voire variétoche.

Cartman a dit…

C'était donc Sting et vos gueules, tous !