Passe ton bac d'abord!
"Elève Libre" de Joachim Lafosse (B); avec Jonas Bloquet, Jonathan Zaccaï, Anne Coesens, Yannick Rénier, Claire Gilson, Johan Leysen...
Jonas, 16 ans, vient d'échouer une nouvelle fois à ses examens et voit simultanément s'effondrer les espoirs qu'il avait placés dans une carrière de tennisman. Il décide donc de passer le jury central en "élève libre". Pierre, un trentenaire ami de sa mère, décide de l'aider à préparer l'épreuve. Bien vite, dépassant les limites strictement éducatives, la relation va déraper.
Ouh la la la la, misère! Quelle punition, mes aïeux, quelle punition!
Qu'en voila un petit film tout vilain et prétentieux et pour tout dire désagréable.
"Elève Libre" de Joachim Lafosse (B); avec Jonas Bloquet, Jonathan Zaccaï, Anne Coesens, Yannick Rénier, Claire Gilson, Johan Leysen...
Jonas, 16 ans, vient d'échouer une nouvelle fois à ses examens et voit simultanément s'effondrer les espoirs qu'il avait placés dans une carrière de tennisman. Il décide donc de passer le jury central en "élève libre". Pierre, un trentenaire ami de sa mère, décide de l'aider à préparer l'épreuve. Bien vite, dépassant les limites strictement éducatives, la relation va déraper.
Ouh la la la la, misère! Quelle punition, mes aïeux, quelle punition!
Qu'en voila un petit film tout vilain et prétentieux et pour tout dire désagréable.
Un petit film qui plus est d'un ennui sans nom!
Passé l'intrigant générique et son jeu sur le son qui fait deviner peu à peu que l'on a affaire à une partie de tennis (oui, c'est anecdotique, je sais, mais il faut bien se racrocher à quelque chose, que voulez vous...), cet affreux pensum, lourd et laid, entraîne son malheureux spectateur au fin fond d'un puit d'insipidité lasse et lassante pour tout dire... soporifique.
Passé l'intrigant générique et son jeu sur le son qui fait deviner peu à peu que l'on a affaire à une partie de tennis (oui, c'est anecdotique, je sais, mais il faut bien se racrocher à quelque chose, que voulez vous...), cet affreux pensum, lourd et laid, entraîne son malheureux spectateur au fin fond d'un puit d'insipidité lasse et lassante pour tout dire... soporifique.
Tout en réussissant - amazing isn't it? - le pari insensé d'atteindre en parallèle des sommets d'arrogance et de pose.
En choisissant délibérément de ne pas prendre parti, de filmer ses protagonistes d'un oeil neutre (on pourrait presque dire morne) pour soi-disant laisser au spectateur la possibilité de se faire une opinion par lui-même, Joachim Lafosse arrive tout au plus à dépouiller son film de toute substance, à le rendre incolore, inodore et innofensif.
En choisissant délibérément de ne pas prendre parti, de filmer ses protagonistes d'un oeil neutre (on pourrait presque dire morne) pour soi-disant laisser au spectateur la possibilité de se faire une opinion par lui-même, Joachim Lafosse arrive tout au plus à dépouiller son film de toute substance, à le rendre incolore, inodore et innofensif.
La réalisation, maniérée, alternant longs plans séquences inutiles et insupportables gros-plan sensés traduire l'athmosphère étouffante de l'ensemble, ne réussit quand à elle qu'à agacer.
Tout comme les partis-pris de mise en scène, d'ailleurs (je n'ai jamais vu autant de scènes de repas dans un seul film. C'est bien simple, on peut pour tuer le temps s'amuser à les compter tout comme les victimes dans un quelconque "Vendredi 13").
Les dialogues, scolaires, sont d'une médiocrité consternante et se complaisent dans un jeu de culture/confiture indigne d'un mauvais roman d'Amélie Nothomb ("Péplum", au hasard). On cite Camus à chaque coin de phrase mais ce n'est vraiment jamais rien d'autre que de l'esbrouffe, du flan, de la poudre aux yeux, de l'étalage gratuit.
Le pire c'est qu'on n'arrive même pas à s'attacher aux personnages tant ils sont tous insupportables et mal écrits.
Les adultes sont répugnants de suffisance, les ados cons comme des pelles sans manche et les parents évidemment démissionnaires.
Rien à sauver de ce microcosme petit-bourgeois que Lafosse s'amuse sans en avoir l'air à faire surfer sur la vague de la morale la plus crânement judéo-chrétienne (tout en faisant mine de ne pas y toucher, évidemment).
Du coup on se désintéresse vite de ce qu'il peut bien leur arriver et l'on sombre encore un peu plus dans les miasmes de ce brouillardeux libertinage pour banlieue chic.
Les acteurs quant à eux font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne, c'est à dire évidemment pas grand-chose.
Tout comme les partis-pris de mise en scène, d'ailleurs (je n'ai jamais vu autant de scènes de repas dans un seul film. C'est bien simple, on peut pour tuer le temps s'amuser à les compter tout comme les victimes dans un quelconque "Vendredi 13").
Les dialogues, scolaires, sont d'une médiocrité consternante et se complaisent dans un jeu de culture/confiture indigne d'un mauvais roman d'Amélie Nothomb ("Péplum", au hasard). On cite Camus à chaque coin de phrase mais ce n'est vraiment jamais rien d'autre que de l'esbrouffe, du flan, de la poudre aux yeux, de l'étalage gratuit.
Le pire c'est qu'on n'arrive même pas à s'attacher aux personnages tant ils sont tous insupportables et mal écrits.
Les adultes sont répugnants de suffisance, les ados cons comme des pelles sans manche et les parents évidemment démissionnaires.
Rien à sauver de ce microcosme petit-bourgeois que Lafosse s'amuse sans en avoir l'air à faire surfer sur la vague de la morale la plus crânement judéo-chrétienne (tout en faisant mine de ne pas y toucher, évidemment).
Du coup on se désintéresse vite de ce qu'il peut bien leur arriver et l'on sombre encore un peu plus dans les miasmes de ce brouillardeux libertinage pour banlieue chic.
Les acteurs quant à eux font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne, c'est à dire évidemment pas grand-chose.
Et à part Jonathan Zaccaï, intéressant mais ne cassant pas pour autant trois pattes à un canard, ils peinent le plus souvent à tirer leur épingle de ce triste jeu (surtout le fère Renier, carrément inexistant).
Et comme en plus, Joachim Lafosse n'avait visiblement aucune idée de comment il allait bien pouvoir conclure tout ça... on aboutit à l'une des fins les plus invraisemblablement bâclées de l'histoire du cinéma (oui, allez, carrément, lâchons-nous!)
Bref de bref, c'est bien malheureux à dire mais bon, quand même: autant passer son chemin!
Voire carrément changer de trottoir.
Cote: °
Et comme en plus, Joachim Lafosse n'avait visiblement aucune idée de comment il allait bien pouvoir conclure tout ça... on aboutit à l'une des fins les plus invraisemblablement bâclées de l'histoire du cinéma (oui, allez, carrément, lâchons-nous!)
Bref de bref, c'est bien malheureux à dire mais bon, quand même: autant passer son chemin!
Voire carrément changer de trottoir.
Cote: °
4 commentaires:
On se demande ce que les critiques lui trouvent a ce type.Déjà Nue propriété c'était du méga de chez super chiant.
Pas vu parce que je m'attendais à du chiant justement (et que Isabelle Huppert, ça va deux minutes). Ici j'étais intrigué, j'y suis allé, mal m'en a pris.
ça ne t'es jamais arrivé de sortir avant la fin d'un film, tellement c'était mauvais?
Si. Mais uniquement au Bifff! (authentique)
Encore l'année passée... Un film japonais où il se passait rien, mais alors là RIEN!
Et au bout de 45 minutes de torture, l'histoire repart à zéro!
J'en croyais pas mes yeux... Je me suis barré.
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