lundi 23 février 2009



La faute à Sean Penn!

Voila, voila, première partie du grand barouf annuel et résultats des courses.

Je vous le fait en deux parties puisqu'il y a une semaine de décalage entre les deux, d'une part, et surtout parce que je me tape un bon huit sur dix (enfin, six sur huit) au joli jeu des pronostics. Et c'est suffisament rare pour qu'on en parle, nom de djaal (ou nom de dju ou nom de djoss, 'fin bref)!

Et si je n'ai pas fait carton plein, la faute en incombe à Sean Penn, misère!

Mais quoi, ici?
C'était quand même grâvé dans le marbre que le Mickey Rourke en retour de pain de viande permanenté/botoxé allait rafler la mise, non?

Eh ben non...

Et ça m'arrache un peu la gueule de l'avouer vu l'amour transi que je voue au Vieux Penn (par opposition à feu le "Gros Penn"), un de mes acteurs préférés et carrément un de mes héros-des-temps-modernes, n'en déplaise à Stone et Parker.

Mais bon quand même allez, hein...

Bien que je sois convaincu de la "métamorphose" (pour le coup, parait qu'on ne peut même pas parler de "performance" mais qu'on doit carrément passer au superlatif supérieur*) du Sean - j'ai pas encore vu le film, forcément - force est d'avouer que l'autre baudruche péroxydée passée à l'attendrisseur de la boxe et de la lose** méritait son Premier Flocon.
Que "The Wrestler" est le rôle de sa vie et que passé ce miracle, ben, autant se dire que c'est plié, il l'aura jamais.
Tandis que Sean Penn, lui, l'en a déjà une sur sa cheminée, de statuette, quand même...
C'était peut-être pas la peine de repasser tout de suite les plats...

Enfin bon, bien, bref...

La deuxième surprise, de taille elle aussi, qui rogne misérablement mon pourtant brillant résultat, c'est l'Oscar du Meilleur Film Etranger (enfin, "en langue étrangère", pour être précis) qui va, lui, au film japonais "Departures", absolument inconnu de nos services alors que tout le monde donnait vainqueur le "documentaire-fiction d'animation" (awel santeï!) "Valse avec Bachir", de l'israélien Ari Folman, pourtant déjà réputé comme étant le "grand oublié" du dernier Festival de Cannes...
Gageons qu'il se rattrapera aux Césars.
Ou pas, tant qu'à faire chier le pronostiqueur jusqu'au bout.

Quant au reste du palmarès, qu'en dire, à part qu'il est extrèmement consensuel (forcément, sinon j'aurais jamais réalisé un score pareil)?

Rien ou pas grand-chose, si ce n'est qu'avec son triomphe annoncé "Slumdog Millionaire" confirme bien son statut de film le plus surestimé de l'année.
Qu'on reviendra bientôt sur le pourquoi du comment que c'est quand même dommage que "Benjamin Button" doive se contenter de si peu.
Qu'on est ravi (même si - et pour cause - on n'a pas encore vu le film non plus) que l'excellentissime Kate Winslet décroche enfin la timbale.
Que Heath Ledger fait un bel Oscarisé malheureusement posthume (le deuxième, après Peter Finch pour "Network").
Et que Woody Allen porte décidément chance aux actrices, surtout dans un second rôle...

A part ça?
A part ça c'est tout.
On est content de son petit score (pour une fois).
On ne poste pas le palmarès complet parce qu'on peut le trouver .

Et on se retrouve fin de semaine - ou début de suivante - pour les Césars.

Parce que là quand même, on risque de se prendre une tannée... Et même une sévère, tenez.

Tradition oblige.


Et en résumé, les six que j'ai bon (comme on dit en espagnol): film, réal ("Slumdog Milionaire"), actrice (ci-dessus), seconds rôles (idem) et film d'animation ("Wall-E").

(* Ca se dit, ça???)

(** Un seul "o", merci.)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon pronostique vieux punk

Cartman a dit…

Oui, hein...

Unknown a dit…

Bon et alors quoi véssi?
L'histoire de Benjamin Button, elle va arriver ou je vais devoir aller le voir en salle moi-même?

Anonyme a dit…

Bon plantage pour les césars,mais bon on gagne pas a tous les coups.