lundi 10 mai 2010


Ah ben ça va mieux...

Comme on aura pu le constater, j'ai eu un léger passage à vide ces derniers temps. Une sorte de dépression post-Bifff, en quelque sorte...

Plus envie - mais alors plus du tout, du tout, du tout, hein - d'aller au cinoche et, conséquemment, d'écrire ici.

Ca me le fait à chaque fois, notez... Dame, 15 jours de festoche avec une grosse vingtaine de films au menu, sa tronche quotidiennement à Tour et Taxis, la critique jeangabinne plus ou moins régulière... Ca vous fatigue son homme...

Mais là, pour une fois, c'était vraiment sévère: trois semaines entières sans cinéma. Sans même avoir l'envie d'aller au cinéma !
Y a même un jour où je me suis fait violence et où je suis allé jusque DANS un cinéma du centre-ville... pour mieux faire demi-tour une fois entré.

Et puis, ce midi, tout d'un coup, ça m'a reprit. Je suis allé voir "Mammuth" (pas leur meilleur film, soit dit en passant) et tout c'est remis en place.

Du coup, me voici aussi de retour ici.
Et avant de reprendre les affaires, je vais procéder au désormais traditionnel nettoyage de printemps en chroniquant ce qui reste à chroniquer. A commencer par le film de clôture du Bifff !
Eh oui ! On en est là !

Donc, allez, on se lance. Et c'est parti !

20. "Kick-Ass" de Matthew Vaughn (USA).
Assez dingue quand on y pense qu'on ait du attendre le dernier jour du festival pour se taper le meilleur film de la sélection.
Mais ça en valait la peine, savez-vous.
Parce que, oui, "Kick-Ass" c'est de la bombinette en technicolor.
Déjà la tagline (oui) "I Can't Fly... but I Can Kick Your Ass !", ça donnait envie.
Et le film est à l'avenant: irrévérencieux, bourrin, jouissif, rock'n'roll (la B.O. en rajoute une bonne couche), politiquement incorrect, délirant...
Bref, cette histoire d'ado sans pouvoirs devenu super-héros, coqueluche du Net et ennemi de la pègre locale sur une série de malentendus, sorte de "Dark Night" pubère à la mise en scène aussi élégante que ses propos sont outranciers se déguste comme une véritable friandise.
Evitant les écueils identitaires et les prises de tête quasi-psychanalytiques de la plupart de ses grands frères, "Kick-Ass" réussit la gageure de donner vie, en parallèle, à des personnages "réalistes" et à leur doubles de papier avec une immaturité revendiquée et un style purement récréatif qui fait du bien par où il passe.
Les acteurs, tant gamins qu'adultes (Nic Cage est dans une bonne passe, pour le moment, y a pas à dire) sont tous excellents, ça bastonne et ça pétarade dans tous les sens, bref... ça botte des culs et c'est le pied.
Sans compter que c'est sans doute aussi la meilleure manière de terminer un festival de la trempe du Bifff...

Tetcheu !

Cote: ****


(Ah oui: et Hit Girl, BEST SUPER HERO FLICK CHARACTER EVER !!!!!)

2 commentaires:

LE DIABLE a dit…

Moi aussi j'ai les mêmes symptomes...c'est surement due a l'oversose de films

Unknown a dit…

Es-tu sûr que ça va vraiment mieux?