mardi 26 mai 2009



Pendant ce temps-là, sur la Croisette...

Allez, avant d'attaquer de front ce monument de bêtise qu'est "Anges et Démons" (à la limite du pas croyable, je vous jure!) faisons un léger et surtout rapide détour par Cannes afin de commenter en vitesse le palmarès avant qu'il ne soit trop tard et qu'on n'en soit déjà arrivés à l'heure de la prochaine Mostra (du 02 au 12/09)...

On l'a assez braillé sur tous les toits, le Festival des Festivaux était cette année un événement quasiment réservé aux abonnés.
Quasiment 50% des réalisateurs présents en compète avaient déjà été récompensés d'une manière ou d'une autre lors des éditions précédentes, certains même plusieurs fois.

Du coup, force est de reconnaitre que - en tout cas sur le papier (forcément, ce sont des films inédits, on n'en a donc vu quasiment aucuns. Un seul en fait, voire plus bas...) - ce cru 2009 était alléchant et même impressionnant.

Et le palmarès est à l'avenant, forcément, récompensant des pointures et se risquant dans la redite (Andrea Arnold: deux films et deux "Prix Spécial du Jury", faut le faire!).

Réjouissons-nous, donc, de la Palme d'Or obtenue par le sémillant et très fréquentable Michael Haneke (déjà Grand Prix pour "La Pianiste" et Prix de la Mise en Scène pour "Caché").
Même si le fait qu'il reçoive la récompense suprême de la part d'un jury présidé par Isabelle Huppert (Prix d'Interprétation pour "La Pianiste", justement) peut sembler pour le moins... bizarre...

Mais baste, le gaillard est l'auteur de l'un des plus grands films de l'histoire de l'Univers Connu ("Funny Games", oui) et il parait que "Le Ruban Blanc" palmé est qui plus est - de loin - son meilleur film (même si c'est Libé qui l'affirme, il est donc normal de se méfier).

Remarquons juste que "Un Prophète", l'autre grand favori, doit se "contenter" du Grand Prix et que la rumeur veut que les délibérations du jury furent rien moins que houleuses (les regards en biais lancés par James Gray durant la Cérémonie de Clôture en disaient long sur la question)...

Pour le reste, rien que de très normal: Charlotte Gainsbourg (uuuuuuuuuuuuultra favorite) et Christoph Waltz (outsider pourtant souvent cité dans les pronostics) se partageant les prix d'interprétation respectivement pour le prétendument très sulfureux "Antichrist" de Lars von Trier-le-danois-en-kilt qui en a déjà fait d'autres et pour "Inglorious Basterds" de Quentin Tarantino.

On regrettera juste, pour l'avoir vu, celui-là, que le très beau "Etreintes Brisées" d'Almodovar, l'éternel Poulidor cannois (pour paraphraser Libé, une fois encore) reparte bredouille...

Mais bon, tout cela n'est pas bien grave...

Allez, on referme la paranthèse strass et paillettes et retour aux activités normales.

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