lundi 27 octobre 2008




Un faux.

"Coluche" d'Antoine de Caunes (F); avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker, Olivier Gourmet, Denis Podalydès, Serge Riaboukine, Alexandre Astier...

En septembre 1980, Coluche, "comique préféré des français", alors au sommet de sa gloire, décide de présenter sa candidature à l'élection présidentielle. Ce qui ne devait au départ n'être qu'une bonne blague tourne bien vite au délire: le public l'acclame, les associations le soutiennent, la presse monte l'affaire en épingle, bref, tout le monde finit par y croire. A commencer par lui...

L'annonce de la mise en chantier d'un film sur Coluche avait de quoi laisser perplexe.
Le personnage fait trop partie de l'inconscient collectif et est encore trop présent dans l'esprit des gens pour qu'un cinéaste n'ose - déjà - s'y attaquer.
L'homme autant que le comique sont trop énormes pour qu'un comédien n'espère même l'incarner sans y laisser des plumes, voire des dents.
Antoine de Caunes aux commandes, qui plus est, ça n'avait rien pour rassurer.
Homme de télé génial, acteur plus que moyen et cinéaste plan-plan, l'homme - même s'il est une véritable encyclopédie de la culture populaire - ne semblait pas avoir les épaules assez larges pour mener à bien l'entreprise, même s'il en était à l'origine (enfin, plus ou moins).

Et puis, qui allait bien pouvoir jouer Coluche?

En cela, le choix de François-Xavier Demaison, homme de scène quasiment inconnu sous nos latitudes et dont le physique rondouillard se prète assez bien à l'affaire, était peut-être plus judicieux.
Histoire de ne pas faire disparaitre le personnage derrière la "performance" de star ou vice-versa.

Du coup, le résultat est à l'avenant et le film malheureusement trop en demi-teinte.

Certes, performance il y a.
Demaison ne fait pas qu'incarner Coluche: il est Coluche. On ne le soulignera jamais assez.

Hélas, trois fois hélas!
C'est sans doute uniquement sur lui que repose l'intérêt du film.

Car en ne livrant qu'une partie donnée et balisée de la vie de l'artiste - la fameuse campagne présidentielle de 80/81 - de Caunes donne à son film un goût de trop peu.
Il manque quelque chose "avant" pour asseoir réellement le personnage et surtout on a furieusement envie qu'il y ait encore quelque chose "après", quand le film s'achève, un peu en queue de poisson...

Alors, ce "Coluche", fausse bonne idée?

Oui et non, car le portrait est quand même pas mal brossé et donne à voir un Coluche plus humain, plus nuancé et peut-être moins immédiatement sympathique que celui que certains attendaient. Ou voulaient voir.
Un comique parfois plus populiste que vraiment populaire, prèt à tout pour faire parler de lui, quitte à frayer avec des politiciens douteux, aux idées semble-t-il fort éloignées des siennes. Mais un artiste également très engagé sur le terrain, qui semblait la plupart du temps vraiment concerné par les misère et les problèmes des gens, au quotidien.
Bref, un type ambigu, avec ses contradictions.
A première vue quelqu'un de vraiment humain.

Malheureusement, c'est l'enrobage qui manque un peu de coffre.
Le background est survolé, entremèlant 36 intrigues sans vraiment en approfondir une seule, au grand détriment de la lisibilité d'un scénario au final fort confus.
Les second rôles sont à peine exquissés, voire carrément sacrifiés au profit d'un personnage central évidemment ultra-envahissant.
Ca peut paraitre normal au vu du sujet mais c'est malheureusement dommageable pour l'histoire dans son ensemble et surtout très frustant lorsqu'on a affaire à des pointures telles que Léa Drucker, Olivier Gourmet, Denis Podalydès ou à Alexandre Astier ("Kaamelott") très étonnant dans le rôle de Reiser.

Et puis, même s'il a fait des efforts visibles par rapport à ses précédents films, la réalisation de de Caunes manque encore singulièrement de souffle, surtout face à un tel sujet.

Restent quelques éclats malheureusement trop isolés.

L'un ou l'autre dialogues qui font mouche.

Et Demaison, la vraie révélation de l'affaire.

Quand au "vrai" film sur Coluche, il semble malheureusement qu'il soit encore à faire...


Cote: **

jeudi 23 octobre 2008



Au Coeur des Ténèbres.

"Vinyan" de Fabrice du Welz (B); avec Emmanuelle Béart, Rufus Sewell, Julie Dreyfus, Josse de Pauw, Petch Osathanugrah, Ampon Pankratok...

Incapables d'accepter la disparition de leur fils lors du tsunami de 2005 Jeanne et Paul sont restés vivre en Thaïlande dans l'espoir de le retrouver un jour. Lors d'une soirée, ils visionnent un documentaire tourné dans la jungle birmane. Jeanne croit y reconnaitre Joshua et convinct son mari de partir à sa recherche.

Fabrice Du Welz, quelque part, c'est un peu le Amen Ra du cinéma belge.
Le gars qui, au milieu du ronron et du formatage, a un véritable univers, une vista.
Et qui s'y tient.

A mille lieues des Dardenne comme des Mariage, Lanners et autres Liberski, Du Welz trace sa route particulière, singulière même, avec un jusqu'au boutisme qui fait plaisir à voir.

Cinéphile forcené, grand amateur de films de genre, tenant d'un cinéma qui parle au tripes et qui donne à voir, il construit ses films comme autant de gigantesques expériences sensorielles auxquelles il faut se laisser aller sous peine de se retrouver rejeté sur la berge au bout de vingt minutes.

Alors oui, comme tous les stylistes de son genre, Du Welz cite et régurgite.
Mais il le fait à bon escient!

C'est particulièrement vrai ici, dans un film qui démarre comme du Gaspar Noé (le générique et la scène dans les bars, au début) pour finir en un gigantesque foutoir à la Apocalypse Now.
Et au cours duquel, entre temps, on aura croisé Fitzcarraldo et les fantômes de Ruggero Deodato.

Mais tout cela n'est pas galvaudé et se trouve, au contraire, mis au service d'un sens de l'atmosphère extraordinaire.
Une quête initiatique d'une intensité rare, d'une maitrise formelle hallucinante (la photo de Benoit Debie et le travail sur le son, en particulier) qui verse dans un fantastique baroque, surréaliste, agressif et - en fin de compte - complètement tripal.
Le tout traversé par l'interprétation hors norme d'une Emmanuelle Béart visiblement complètement investie dans l'aventure, pour une fois débarassée de ses tics d'actrice et qui achève de nous entrainer dans ce tourbillon vertigineux, cathartique et pourtant toujours sur le fil de l'hystérie.

Bien sûr, tout cela se mérite un peu et force est de reconnaitre que le film est un peu lent à se mettre en place.
Mais dès que les pièces s'emboitent vraiment (à partir de l'arrivée au village des pêcheurs birmans en fait), le film se met en marche et avance de manière implacable à travers cette jungle moite jusqu'à son dénouement, aussi magnifique que troublant.

Un long et lent glissement vers la folie, du réel vers l'onirique sur lequel le spectateur à de moins en moins d'emprise.

Bien sûr, le film n'est pas parfait. son symbolisme est parfois un peu lourdaud.
Mais même si il faut reconnaitre qu'il manque encore de finesse et de maitrise, ce poème de la régression prouve à quel point, après "Calvaire", Fabrice Du Welz est certainement un cinéaste à suivre.


Cote: ***

samedi 18 octobre 2008


Prime time.

"Cliente" de Josiane Balasko (F); avec Nathalie Baye, Eric Caravaca, Isabelle Carré, Josiane Balasko, Catherine Hiegel, Marilou Berry...

Judih est une quinquagénaire équilibrée et suractive. Divorcée, elle vit sur le même palier que sa soeur et confidente Irène, productrice de l'émission de télé-achat qu'elle présente. Irène est également la seule à connaitre le secret de Judith: régulièrement, elle s'offre les services tarifés de jeunes gens choisis sur Internet, via une agence d'escorts. Et en particulier ceux de Marco, alias Patrick, qui arrondit de la sorte ses fins de mois et finance, sans que celle-ci ne s'en doute, le salon de coiffure de son épouse, Fanny.

Bizarre quand même que ce film au sujet peut-être pas sulfureux mais en tout cas culotté, qui s'égaille sans en avoir l'air dans les eaux du politiquement correct...

Bizarre autant qu'étrange, oui.
D'autant que Balasko, dont ce devait être en fait le précédent film (à la place elle a tourné un "Ex-Femme de ma Vie" d'assez sinistre mémoire) semble avoir eu toutes les peines du monde à monter le projet.
Tant et si bien que, de scénario, il en était devenu roman avant de revenir à la case départ (grâce au succès du bouquin, d'ailleurs, ce qui est quand même assez ironique, quand on y pense).

Et pourtant.
Même s'il on peut considérer "Cliente" comme le meilleur film de la réalisatrice - ou en tout cas le meilleur depuis le "dyptique" "Ma Vie est un Enfer"/"Gazon Maudit", ce qui commence quand même à dater un peu - le film laisse dans la bouche comme un curieux goût d'inachevé, de trop peu...

On aurait voulu voir le sujet moins survolé, les ficelles du vaudeville (pas drôle en plus, c'est un comble) laissées peut-être pour une fois vraiment totalement, complètement sur le côté afin de s'attaquer de manière un peu plus frontale au problème, réputé si délicat et qui prend ici une drôle de dimension volatile, presque accessoire.

Bien évidemment le film se laisse quand même regarder et a à la limite un petit côté attachant pas désagréable.
Mais ça ne va malheureusement pas beaucoup plus loin que ça.

Les comédiens sont parfaits, Nathalie Baye en tête, même si l'on peut parfois se demander si Eric Caravaca a vraiment les épaules nécéssaires pour porter son rôle de gigolo, même sensible.
Et Balasko elle-même, dans le rôle de la soeur inquète trouve peut-être ici son meilleur rôle depuis "Trop Belle pour Toi" (on ne dira rien d'Isabelle Carré, parfaite, comme à son habitude).

Et même d'un point de vue purement technique, la réalisation de Josiane Balasko, d'ordinaire plutôt plan-plan, comme transcendée par son sujet, a ici quelques belles envolées que l'on ne lui connaissait pas.

Mais voila, encore une fois ça s'arrête là.

Et au final on se retrouve devant un film qui, à force de carresser le grand public dans le sens du poil en vue d'un probable futur accès prime-time, passe un peu à côté du sujet de société délicat dont il voulait traiter et se révèle bien prude, malgré ses finalement très conventionnels et très attendus excès de langage.

Un film qu'on aurait voulu aimer un peu plus et sans doute un peu gâché par manque d'audace.

Ou par excès de paresse...

Cote: **

mercredi 15 octobre 2008



Witheout.

"Blindness" de Fernando Mereilles (USA); avec Julianne Moore, Mark Ruffalo, Alice Braga, Danny Glover, Gael Garcia Bernal, Maury Chaykin...

Un pays frappé par une soudaine épidémie de cécité. Les premiers touchés sont placés en quarantaine dans un hôpital psychiatrique désaffecté. Rapidement livrés à eux-mêmes, ils vont devoir s'organiser pour survivre dans un monde sans repères où chacun peu à peu régresse jusqu'à retrouver ses plus bas instincts.

Drôle d'expérience que la vision (oui, déjà...) de ce "Blindness"...

J'étais justement en train de lire le bouquin de José Saramago (Prix Nobel 1998, excusez du peu) dont il est adapté et je ne l'avais même pas tout à fait terminé lorsque le film est sorti.
Au moment d'entrer dans la salle il devait me rester une trentaine de pages...
Autant dire que le texte et l'intrigue étaient encore plus que frais dans mon esprit lorsque j'ai vu la chose.
Et comme l'un des atouts du film est justement d'être très fidèle au livre...

Bref, j'ai beaucoup aimé "Blindness" mais je me demande encore maintenant si c'est pour les bonnes raisons...
Peut-être qu'un deuxième vision, maintenant que le livre est lu et digéré, sera nécéssaire pour faire le tri...

En attendant - et à chaud - que retenir du film en essayant d'être un tant soit peu objectif (glups!)?

Déjà le solide travail effectué par Mereilles ("La Cité de Dieu") à la réalisation.
Filtres, flous, changements de focale, saturation, jeu sur la lumière; rarement un travail sur l'image aura-t-il été en telle adéquation avec son sujet.
Facile, peut-être, surtout avec autant de cannes sur lesquelles s'appuyer.
Oui mais quand même...
Force est de reconnaitre, même si certains effets peuvent parfois paraitre un peu redondants ou légèrement... "lourdauds", que l'on est impressionné par la cohérence de l'ensemble.

La deuxième chose qui frappe, c'est la volonté de Mereilles de traiter ce sujet visuellement casse-gueule (oui, difficile de ne pas tomber dans le jeu de mot et l'image d'Epinal, ici) de manière totalement frontale, n'édulcorant en rien les scènes les plus dures du roman (et il en contient un paquet), ne nous épargnant quasiment rien de la descente aux enfers de ces gens que leur soudaine cécité fait régresser jusqu'à redevenir des animaux. Ou presque...
Seules les scènes de viol, d'ailleurs peu lisibles, sont pudiquement traitées. Mais dans leur cas, c'est le travail sur le son qui sauve la mise.

Bref, on est assez bien malmené par ce film finalement peu aimable, d'autant que l'humour de Saramago, qui désamorçait pas mal de situations dans le livre est ici plus qu'effacé, pour ne pas dire absent...

Mais tout n'est pas si sombre dans "Blindness" et l'une des forces du film est sans doute de ménager au milieu de toute cette barbarie (la deuxième partie dans la ville fait carrément penser à du Romero) quelques miraculeuses oasis de poésie pure, telles que la scène de la radio, celle de l'averse ou celle de la "toilette mortuaire", pour n'en citer que quelques unes.

Alors, bien sûr, le film peut-être taxé de naïf, voire de maladroit.
C'est vrai que le message et le sous-texte sont un peu trop démonstratifs et qu'on les voit arriver de loin avec leurs gros sabots. Mais c'est aussi ça qui en fait la réussite et l'intérêt.

Car en nous plaçant avec le personnage de Julianne Moore (assez impressionnante, comme le reste de la distribution, d'ailleurs) dans le double rôle de témoins et de juges, en évitant sciemment de prendre parti, le cinéaste parvient à nous mettre délicieusement mal à l'aise et à nous faire participer intimement à ce suspense métaphysique décidément haletant, jusqu'à nous en faire oublier les imperfections.

Reste la fin, elle aussi fidèle mais un peu nunuche, qui fait malheureusement légèrement retomber le soufflé. Une fin qui passait bien mieux dans le livre.

Comme quoi, les mots...


Cote: ***

lundi 13 octobre 2008


Life's a bitch, then you die.

Guillaume Depardieu: 1971-2008.

Même si je suis plutôt fan de sa soeur (l'une des meilleures actrices françaises actuelles, si pas LA meilleure), j'aimais bien Depardieu Jr.

Et pour qu'il meure d'une pneumonie, à 37 ans, en 2008, en France, faut pas demander à quel point son système immunitaire avait dû être flingué par une vie entière d'excès...
Ses relations tendues (c'est un euphémisme) avec papa y sont sans doute pour quelque chose, oui.

De toute façon - et même s'il nous reste une poignée de films (comme "Les Apprentis", pour n'en citer qu'un) pour nous souvenir de lui - c'est toujours la même rengaine: mourir à un âge pareil (quasiment le mien. Argh!), c'est pas normal.

Et ça fout les boules!

samedi 11 octobre 2008



Mafia Blues.

"Gomorra" de Matteo Garrone (I); avec Toni Servillo, Maria Nazionale, Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Carmine Paternoster, Salvatore Cantalupo...

Naples et la Campanie. Une ville et une région dominées par la Mafia. Quelques jours de la vie des habitants de l'endroit, sur fond de violence, corruption et trafics en tous genres...

Roublard, "Gomorra"?
Non.
Plus intelligent que malin, ce film-fleuve qui se situe à la frontière ténue du documentaire...
Pourtant, l'espace de quelques instants, de la séquence d'ouverture, il nous aura quand même floués en nous donnant de manière furtive l'impression que l'on se dirigeait ailleurs.
En terrain plus connu. Celui du film de mafia "classique", comme on en a déjà vu des centaines, surtout aux USA. Des films glamours et spectaculaires, dans le style du "Parrain", par exemple.

Une exécution "chorégraphié", dans un salon de bronzage.
Une violence graphique sur fond de variétoche italienne et boum, le générique qui déboule!
Et nous voilà trompés sur la marchandise: on s'enfonce dans son fauteuil en s'apprétant à se laisser cueillir par un film de gangsters ultra-violent et ultra-codifié, du genre à faire monter en flèche notre adrénaline.

Or, il n'en est rien.
Car si "Gomorra" réserve son lot de règlements de compte, de fusillades et de retournements de situations, il s'agit plutôt d'un film anti-spectaculaire.

Jouant la carte du réalisme documentaire, faisant s'entrecroiser plusieurs histoires dans un montage labyrinthique et une narration en forme de puzzle, saisissant au vol les problèmes du moment (la crise des ordures, le travail au noir...) pour mieux les restituer dans toute leur horreur crue, Garrone signe en fait ici un grand film politique, courageux tant sur la forme (totalement maitrisée) que sur le fond.

Du coup, bien entendu, on peut se retrouver désarçonné par le rythme languide qu'affecte le film, par la complexité des intrigues qui, intimement, s'entremèlent, par l'opacité de certaines des situations mises en place (que fait exactement Don Ciro, le caissier, par exemple?) et par les partis pris du réalisateur.

Mais malgré tout, le côté nerveux de sa mise en scène et de son montage, la qualité de l'écriture qui permet au film de ne pas nous perdre en cours de route et l'homogénéité impressionnante de la distribution, fait que "Gomorra", même s'il emprunte de temps en temps des ficelles aux films de genre, s'élève sobrement vers l'épure et se transforme mine de rien en "petit" chef-d'oeuvre qui marquera sans doute sensiblement les esprits.
Et ce pour un bon bout de temps.

Jamais sans doute le mécanisme implacable du crime organisé, qui broie les êtres et gangrène tous les niveaux du pays n'aura été démonté avec autant de force et de clarté - sans pour autant virer au didactisme austère.

Pas de discours sursignifiant, pas ou peu de tentatives d'explication, une absence salutaire de jugement font que le film de Garrone, plus qu'aucun autre peut-être, donne à voir l'horreur quotidienne d'une manière à la fois passionnante et brutale, laissant à chacun, au bout du compte, le soin de se faire sa propre opinion, si besoin en était encore.

Et en tout cas une chose est sûre: cet espèce de négatif du "Parrain", contrairement à certains de ses cousins hollywoodiens, s'il devait être visionné par la "jeune" génération devrait lui donner envie une bonne fois pour toute de se détourner d'icones telles que Tony Montana.

Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Mais ne rêvons pas.


Cote: ***