Tony Stark rules!
"Iron Man" de Jon Favreau (USA); avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Jeff Bridges, Terrence Howard, Clark Gregg, Jon Favreau...
Capturé en Afghanistan, le marchand d'armes, inventeur et playboy milliardaire Tony Stark est contraint par ses ravisseurs de construire une arme révolutionnaire. Il construit en fait une armure high-tech dont il se sert pour s'évader. De retour au pays, ses convictions de va-t-en-guerre passablement bousculées par sa récente mésaventure, il décide d'améliorer son invention. Pour combattre l'injustice. Et protéger les innocents...
Yayayayayayayaya!!!!
Les films de super-héros, je l'ai déjà dit et répété, je kiffe à donf!
Et dans la galaxie Marvel (jamais trop été fan de DC Comics, à part Batman), Iron Man est un de mes préférés (juste après Spider-man et un cran au-dessus de Daredevil).
Voilà donc un film qui semble avoir été fait pour moi.
Et effectivement, je ne suis pas déçu.
Bon, évidemment il faut savoir ce qu'on va voir et prendre le film pour ce qu'il est, à savoir un bon gros blockbuster amériki, du pur divertissement connemment fun, du "cinéma de milliardaire" comme dirait Libé.
Et dans tous les sens du terme.
Paradoxalement, le personnage de Tony Stark est quelque part déjà un super-héros, même avant de devenir Iron Man: inventeur de génie capable de mettre n'importe quelle chose au point en un tournemain, marchand d'arme multimillionnaire, playboy à qui rien ni personne ne résiste.
Du coup, lorsqu'il devient justicier, c'est à peine si sa vie s'en trouve changée.
Malheureusement ce sous-texte est à peine effleuré (idem d'ailleurs pour l'alcoolisme du personnage, pourtant l'un de ses principaux traits de caractère dans le comic). Et c'est bien dommage...
D'un point de vue plus largement "géopolitique", actualité et époque obligent, les méchants russkoffs ont été remplacés par de tout aussi méchants afghans, ce qui rend l'ensemble quelque peu ambigu... Du moins si on y regarde d'un peu plus près. Mais le film fait tout pour que ce ne soit pas le cas...
Bref, on l'aura compris, cet Iron Man ne brille par l'épaisseur de son fond.
Ni d'ailleurs par l'originalité de la mise en scène d'un Jon Favreau fadasse, un peu trop au service de son personnage...
Mais alors que reste-t-il, me direz-vous?
Eh bien, avant toute chose, il reste Robert Downey Jr., bien entendu!
Celui que ses multiples déboires personnels (alcool, drogues et autres démélés divers avec la justice) semblaient désigner d'office pour incarner ce héros sans doute encore un petit peu plus schizophrène que les autres avance en mode cabotinage permanent et ce pour notre plus grand plaisir! Si, si...
L'oeillade torve, un petit sourire cynique perpétuellement au coin des lèvres, la vanne facile et le verbe haut, Big Bob traverse le film avec une nonchalance magnifique et une morve du même métal, éclipsant tout et tout le monde sur son passage (à part peut-être Gwyneth Paltrow, moins fadasse qu'on pourrait le croire en Pepper Potts pas si secrètement amoureuse de son patron que ça).
C'est bien simple, même le pourtant toujours impressionant Jeff Bridges, en méchant chauve barbichu, ne fait pas le poids face à tant de brillant je-m'en-foutisme bling-bling badaboum... Total pose et total respect...
Et pour le reste? Faisons confiance en Iron Man lui-même, tant qu'à faire...
Dans le genre photogénique, avec sa carrosserie rouge et or, le héros de métal se pose un peu là, lui aussi, c'est le moins que l'on puisse dire...
Impressionnant, charismatique (et même tout simplement beau) en plus d'être servi par des effets spéciaux particulièrement décoiffants, cet Iron Man achève de tirer le film vers la zone du divertissement haut de gamme, du film d'avantures ultra-dynamique.
Et drôle, à la fois...
De ceux dont on attendra la suite avec impatience?
Allez, oui, sans doute...
Cote: **
mardi 20 mai 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Seul un hic dans le comic Iron Man est le garde du corp de Tony Stark or ici il le clame haut et fort je suis Iron Man.
Ca y est. De nouveau une crise de nerdisme.
oui mais j'me soigne
Enregistrer un commentaire