Pendant ce temps-là, sur la Croisette...
Fini et bien fini, donc, ce 61ème Festival de Cannes...
Festival qui se termine sur un palmarès quelque peu étonnant bien que tout à fait cohérent par rapport à la "note d'intention" délivrée par son président en début de quinzaine, à savoir primer des films à fort contenu "politique et/ou social".
Un peu comme d'hab' ces dernières années, donc, avec un festival qui, depuis Mai 68 (et peut-être encore plus particulièrement en cette année anniversaire) semble mettre un point d'honneur à se faire le miroir de la société dans laquelle nous vivons. Ce qui donne une certaine dichotomie à la manifestation, il faut bien le dire: strass et glamour sur la Croisette et sur les marches, austérité pour ce qui est des films et des prix qui leur sont attribués.
Qu'on en juge plutôt: école en difficulté ("Entre les Murs", Palme d'Or), influence de la Mafia ("Gomorra", Grand Prix), famille dysfonctionnelle ("Les Trois Singes", Prix de la Réalisation), portrait d'une icône révolutionnaire ("Che" de Steven Soderbergh qui vaut à Benicio Del Toro le Prix d'Interprétation Masculine au nez et à la barbe du pourtant favori Tony Servillo) ou d'un politicien véreux ("Il Divo" avec ledit Toni Servillo justement, Prix Spécial du Jury), pauvreté ("Linha de Passe" de Walter Salles et Daniella Thomas, Prix d'Interprétation Féminine pour Sandra Corveloni, alors que là on attendait Martina Gusman), mariages arrangés ("Le Silence de Lorna" des incontournables et toujours primesautiers frères Dardenne, Prix du Scénario)...
Même la Caméra d'Or n'est pas en reste avec "Hunger", un film sur Bobby Sands! (réalisé par un certain... Steve McQueen!)
Mais, en dehors de la surprise "Entre les Murs" qui vaut à la France sa première Palme depuis le scandale provoqué par "Sous le Soleil de Satan" en 1987, rien que de très attendu, finalement...
Ne serait-ce aussi l'abence au palmarès du documentaire d'animation (vous avez bien lu) "Valse avec Bachir" de l'israélien Ari Folman.
En fin de compte, une seule et unique chose vraiment positive émerge de cette 61ème édition du festival cannois: même s'ils ont quand même été récompensés, on évite une nouvelle Palme pour le duo d'humoristes le plus branché de la Principauté...
Et ça, franchement, après la quasi canonisation de Justine Hénin, eh ben ça nous fait des vacances...
PS: un jeu, en passant: que Diable peut bien foutre Dennis Hopper sur la photo ci-dessus?
Festival qui se termine sur un palmarès quelque peu étonnant bien que tout à fait cohérent par rapport à la "note d'intention" délivrée par son président en début de quinzaine, à savoir primer des films à fort contenu "politique et/ou social".
Un peu comme d'hab' ces dernières années, donc, avec un festival qui, depuis Mai 68 (et peut-être encore plus particulièrement en cette année anniversaire) semble mettre un point d'honneur à se faire le miroir de la société dans laquelle nous vivons. Ce qui donne une certaine dichotomie à la manifestation, il faut bien le dire: strass et glamour sur la Croisette et sur les marches, austérité pour ce qui est des films et des prix qui leur sont attribués.
Qu'on en juge plutôt: école en difficulté ("Entre les Murs", Palme d'Or), influence de la Mafia ("Gomorra", Grand Prix), famille dysfonctionnelle ("Les Trois Singes", Prix de la Réalisation), portrait d'une icône révolutionnaire ("Che" de Steven Soderbergh qui vaut à Benicio Del Toro le Prix d'Interprétation Masculine au nez et à la barbe du pourtant favori Tony Servillo) ou d'un politicien véreux ("Il Divo" avec ledit Toni Servillo justement, Prix Spécial du Jury), pauvreté ("Linha de Passe" de Walter Salles et Daniella Thomas, Prix d'Interprétation Féminine pour Sandra Corveloni, alors que là on attendait Martina Gusman), mariages arrangés ("Le Silence de Lorna" des incontournables et toujours primesautiers frères Dardenne, Prix du Scénario)...
Même la Caméra d'Or n'est pas en reste avec "Hunger", un film sur Bobby Sands! (réalisé par un certain... Steve McQueen!)
Mais, en dehors de la surprise "Entre les Murs" qui vaut à la France sa première Palme depuis le scandale provoqué par "Sous le Soleil de Satan" en 1987, rien que de très attendu, finalement...
Ne serait-ce aussi l'abence au palmarès du documentaire d'animation (vous avez bien lu) "Valse avec Bachir" de l'israélien Ari Folman.
En fin de compte, une seule et unique chose vraiment positive émerge de cette 61ème édition du festival cannois: même s'ils ont quand même été récompensés, on évite une nouvelle Palme pour le duo d'humoristes le plus branché de la Principauté...
Et ça, franchement, après la quasi canonisation de Justine Hénin, eh ben ça nous fait des vacances...
PS: un jeu, en passant: que Diable peut bien foutre Dennis Hopper sur la photo ci-dessus?
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