Come to daddy!
"Jusqu'en Enfer" (Drag Me to hell) de Sam Raimi (USA); avec Alison Lohman, Justin Long, Lorna Raver, David Paymer, Adriana Barazza, Chelcie Ross...
Christine Brown, spécialiste en immobilier voit sa vie basculer le jour où, cédant à la pression de son patron voulant tester sa fermeté avant de lui accorder une promotion, elle refuse à la mystérieuse Madame Ganush un énième crédit pour sa maison. Jetée à la rue, la vieille dame se venge en lançant sur Christine la terrible malédiction du Lamia...
Soyez prévenus, bande de petits cons!
Les Eli Roth, les James Wan et autres représentants du so-called "Splat Pack" (à l'exception de mon chouchou Alexandre Aja bien qu'il présente lui aussi des signes de faiblesse ces derniers temps - cfr. "Mirrors").
Oh oui! Soyez prévenus!
Il est temps de ranger vos chambres et d'arrêter votre djoum djoum sous peine d'être envoyés au lit sans manger: Papa est de retour!
Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a la niaque!
Après quelques années passées à câliner du blockbuster en compagnie du Tisseur de Toile, Sam Raimi revient enfin a ses premières amours et à ce qu'il sait faire de meilleur: le film d'horreur low-cost pur et dur mâtiné d'une bonne dose d'humour potache et de grosses vannes qui tâchent.
Quelque part entre l'autodérision de la série des "Scream" de Tonton Wes Craven et ses propres délires adulescents crapoteux-gores "Evil Dead" style.
Et, quand même, force est d'avouer que ça fait bien plaisir!
Trop de temps passé d'abord à ne plus pouvoir prendre un film de genre au sérieux (la faute à Wes, faut bien l'avouer) ensuite à se manger le retour de bâton cynique de la jeune génération prétentieuse et épouvantablement "premier degré" ("Hostel", "Saw", ce genre) avaient fini par nous blaser.
C'est donc avec soulagement que l'on accueille ce petit film bancal et mal torché dont la somme des défauts renforcent paradoxalement la qualité.
Ou du moins multiplie le plaisir que l'on peut tirer de sa vision. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre...
Bref...
Enfin!
"Jusqu'en Enfer" (Drag Me to hell) de Sam Raimi (USA); avec Alison Lohman, Justin Long, Lorna Raver, David Paymer, Adriana Barazza, Chelcie Ross...
Christine Brown, spécialiste en immobilier voit sa vie basculer le jour où, cédant à la pression de son patron voulant tester sa fermeté avant de lui accorder une promotion, elle refuse à la mystérieuse Madame Ganush un énième crédit pour sa maison. Jetée à la rue, la vieille dame se venge en lançant sur Christine la terrible malédiction du Lamia...
Soyez prévenus, bande de petits cons!
Les Eli Roth, les James Wan et autres représentants du so-called "Splat Pack" (à l'exception de mon chouchou Alexandre Aja bien qu'il présente lui aussi des signes de faiblesse ces derniers temps - cfr. "Mirrors").
Oh oui! Soyez prévenus!
Il est temps de ranger vos chambres et d'arrêter votre djoum djoum sous peine d'être envoyés au lit sans manger: Papa est de retour!
Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a la niaque!
Après quelques années passées à câliner du blockbuster en compagnie du Tisseur de Toile, Sam Raimi revient enfin a ses premières amours et à ce qu'il sait faire de meilleur: le film d'horreur low-cost pur et dur mâtiné d'une bonne dose d'humour potache et de grosses vannes qui tâchent.
Quelque part entre l'autodérision de la série des "Scream" de Tonton Wes Craven et ses propres délires adulescents crapoteux-gores "Evil Dead" style.
Et, quand même, force est d'avouer que ça fait bien plaisir!
Trop de temps passé d'abord à ne plus pouvoir prendre un film de genre au sérieux (la faute à Wes, faut bien l'avouer) ensuite à se manger le retour de bâton cynique de la jeune génération prétentieuse et épouvantablement "premier degré" ("Hostel", "Saw", ce genre) avaient fini par nous blaser.
C'est donc avec soulagement que l'on accueille ce petit film bancal et mal torché dont la somme des défauts renforcent paradoxalement la qualité.
Ou du moins multiplie le plaisir que l'on peut tirer de sa vision. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre...
Bref...
Enfin!
Enfin de la vraie série B horrifique comme on se plaisait à s'en enfiler par barquettes entières lors des soirées vidéo de notre enfance - ou du moins de notre jeunesse!
Une montagne-russe virtuose jusque dans l'à-peu-près des effets spéciaux à l'ancienne, menée de main de maître et à un train d'enfer (c'est le cas de le dire).
Dont chaque scène ou presque vous cloue à votre fauteuil ou vous fait grimper au sommet de celui-ci.
Un truc d'une vitalité folle, surtout quand on connait l'âge du capitaine, doublé d'un véritable conte moral (et à l'aune de la crise actuelle, c'est ce qui en fait le sel et prouve s'il en est que Raimi est aussi resté en phase avec son époque).
Le tout saupoudré qui plus est d'une bonne dose d'un humour salutaire et revigorant.
Du genre qui n'a jamais peur de flirter avec le mauvais goût du meilleur aloi.
En gros c'est souvent grand-guignolesque, parfois très bricolé et surtout globalement peu ragoûtant.
Mais ce petit scud malsain et politiquement incorrect, qui brasse large au niveau du contenu et des références - de "La Peau sur les Os" à "Poltergeist" en passant évidemment par la série séminale des "Evil Dead" de papa - et qui surtout ne se prend JAMAIS au sérieux signe avec panache le retour d'un Sam Raimi dont tout bon amateur d'horreur eighties commençait à se languir.
Et prouve de surcroît que le gaillard n'a rien perdu de son âme en cotoyant d'un peu trop près les sunlights des studios.
Alors, certes oui, les esprits chagrins pourront reprocher ça et là à l'affaire de se comporter un peu trop comme ce bon vieux train-fantôme et de ne s'appuyer que sur les effets faciles, de ceux qui font sursauter plutôt que flanquer vraiment la frousse.
Bien sûr, bien sûr...
Mais, allez, baste, ne boudons pas notre plaisir et accueillont "Jusqu'en Enfer" comme il se doit.
Comme le cadeau de retrouvailles pétaradant offert par un vieil ami de la famille que l'on pensait avoir définitivement perdu de vue.
Cote: ***
Une montagne-russe virtuose jusque dans l'à-peu-près des effets spéciaux à l'ancienne, menée de main de maître et à un train d'enfer (c'est le cas de le dire).
Dont chaque scène ou presque vous cloue à votre fauteuil ou vous fait grimper au sommet de celui-ci.
Un truc d'une vitalité folle, surtout quand on connait l'âge du capitaine, doublé d'un véritable conte moral (et à l'aune de la crise actuelle, c'est ce qui en fait le sel et prouve s'il en est que Raimi est aussi resté en phase avec son époque).
Le tout saupoudré qui plus est d'une bonne dose d'un humour salutaire et revigorant.
Du genre qui n'a jamais peur de flirter avec le mauvais goût du meilleur aloi.
En gros c'est souvent grand-guignolesque, parfois très bricolé et surtout globalement peu ragoûtant.
Mais ce petit scud malsain et politiquement incorrect, qui brasse large au niveau du contenu et des références - de "La Peau sur les Os" à "Poltergeist" en passant évidemment par la série séminale des "Evil Dead" de papa - et qui surtout ne se prend JAMAIS au sérieux signe avec panache le retour d'un Sam Raimi dont tout bon amateur d'horreur eighties commençait à se languir.
Et prouve de surcroît que le gaillard n'a rien perdu de son âme en cotoyant d'un peu trop près les sunlights des studios.
Alors, certes oui, les esprits chagrins pourront reprocher ça et là à l'affaire de se comporter un peu trop comme ce bon vieux train-fantôme et de ne s'appuyer que sur les effets faciles, de ceux qui font sursauter plutôt que flanquer vraiment la frousse.
Bien sûr, bien sûr...
Mais, allez, baste, ne boudons pas notre plaisir et accueillont "Jusqu'en Enfer" comme il se doit.
Comme le cadeau de retrouvailles pétaradant offert par un vieil ami de la famille que l'on pensait avoir définitivement perdu de vue.
Cote: ***